Les figures de style dans Antigone

Comparaison

  • Il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.
  • Ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde.
  • Tu n’étais pourtant pas comme les autres, toi, à t’attifer toujours devant la glace, à te mettre du rouge aux lèvres, à chercher à ce qu’on te remarque.
  • Tu vois, tu étais comme ta sœur, et pire encore hypocrite,
  • Je suis là comme une idiote au lieu de lui donner quelque chose de chaud.
  • Je réfléchis plus que toi.
  • J’ai raison plus souvent que toi.
  • Il est plus fort que nous, Antigone.
  • Et là il y aura les .gardes avec leurs têtes d’imbéciles, congestionnées sur leurs cols raides, leurs grosses mains lavées, leur regard de bœuf.
  • On sent qu’on pourra toujours crier, essayer de leur faire comprendre, qu’ils vont comme des nègres.
  • Mais fais-moi tout de même bien chaud comme lorsque j’étais malade…
  • Nounou plus forte que la fièvre, nounou plus forte que le cauchemar, plus forte que l’ombre de l’armoire qui ricane et se transforme d’heure en heure sur le mur, plus forte que les mille insectes du silence…
  • Donne-moi ta main comme lorsque tu restais à côté de mon lit.
  • Et justement pas comme à une bête. Comme à une vraie personne, comme tu m’entends faire…
  • J’avais fait tout cela pour être un peu plus comme les autres filles.
  • On dirait un film dont le son s’est enrayé, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui n’est qu’une image…
  • C’est reposant, la tragédie, parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on enfin pris comme Un rat…
  • Elle était là à gratter comme une petite hyène. Mais à midi, en plein soleil, et puis avec l’odeur qui montait depuis que le vent était tombé, c’était comme un coup de massue.
  • J’avais beau écarquiller les yeux, ça tremblait comme de la gélatine, je voyais plus.
  • Et quand je l’ai empoignée, elle se débattait comme une diablesse.
  • On aurait dit une petite bête qui grattait.
  • Tu as déjà l’air d’un petit gibier pris.
  • Seulement, je me suis senti tout d’un coup comme un ouvrier qui refusait un ouvrage.
  • On tire dans le tas, sur le premier qui s’avance. Dans le tas ! Cela n’a pas de nom. C’est comme la vague qui vient de s’abattre sur le pont devant vous…
  • une petite brute tout juste bonne à aller plus vite que les autres avec ses voitures, à dépenser plus d’argent dans les bars.
  • Nous avions affaire à deux larrons en foire qui se trompaient l’un l’autre en nous trompant et qui se sont égorgés comme deux petits voyous qu’ils étaient, pour un règlement de comptes.
  • Antigone se lève comme un somnambule.
  • Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
  • Vous me dégoûtez tous avec votre bonheur ! Avec votre vie qu’il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent.
  • Allez, commence, commence comme ton père – Vous avez des têtes de cuisiniers !
  • Il fallait aller, gratter la terre avec tes ongles pendant qu’ils étaient tout près de te faire empoigner par eux comme une voleuse !
  • Créon, il est sorti comme un fou.
  • Question solde : on a la solde ordinaire du garde, comme ceux du peloton spécial…
  • Antigone est au fond de la tombe pendue aux fils de sa ceinture, des fils bleus, des fils verts, des fils rouges qui lui font comme un collier.
  • Créon ne peut pas éviter ce regard comme la lame.
  • La reine a posé ses aiguilles, sagement, après avoir terminé son rang, posément, comme tout ce qu’elle fait, un peu plus tranquillement peut-être que d’habitude. 

Métaphore

  • Tu les laisses filer, marmotte, et quand tu arrives le lit est froid.
  • Allons, ma vieille pomme rouge. Tu sais quand je te frottais pour que tu brilles ? Ma vieille pomme taule ridée.
  • Ne laisse pas couler tes larmes dans toutes les petites rigoles.
  • Ma colombe ! La tête lui tourne d’être sans rien…
  • Ils sont des milliers et des milliers autour de nous, grouillant dans toutes les rues de Thèbes.
  • Tiens, te voilà un bon café et des tartines, mon pigeon.
  • Trop petite pourquoi, ma mésange ?
  • Qu’est-ce que tu veux que je fasse pour toi, ma tourterelle.
  • (…) cette confiance qui m’inonde quand j’ai la tête au creux de ton cou ?
  • Maintenant le ressort est bandé.
  • Quel breuvage, hein, les mots qui vous condamnent ? Et comme on les boit goulûment quand on s’appelle Œdipe, ou Antigone.
  • Te faire mourir Tu ne t’es pas regardée, moineau
  • Tu es trop maigre.
  • Tu leur as déjà entendu la réciter, aux prêtres de Thèbes, la formule ? Tu as vu ces pauvres têtes d’employés fatigués écourtant les gestes, avalant les mots, bâclant ce mort pour en prendre un autre avant le repas de midi ?
  • Et tu risques la mort maintenant parce que j’ai refusé à ton frère ce passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette pantomime dont tu aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée. (Les funérailles)
  • Mais je vais tout de même prendre le temps qu’il faudra et te. sauver, petite peste.
  • Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque. Cela prend l’eau de toutes parts, c’est plein de crimes, de bêtise, de misère… Et le gouvernail est là qui ballotte. L’équipage ne veut plus rien faire, il ne pense qu’à piller la cale et les officiers sont déjà en train de se construire un petit radeau confortable, rien que pour eux, avec toute la provision d’eau douce pour tirer au moins leurs os de là. Et le mât craque, et le vent siffle, et les voiles vont se déchirer, et toutes ces brutes vont crever tous ensembles, parce qu’elles ne pensent qu’à leur peau, à leur précieuse peau et à leurs petites affaires. (métaphore filée du gouvernement)
  • C’est pour cela que je veux que tu saches les coulisses de ce drame où tu brûles de jouer un rôle, la cuisine.
  • Nous avions affaire à deux larrons en foire qui se trompaient l’un l’autre en nous trompant et qui se sont égorgés.
  • C’est pour cela que je buvais tes paroles.
  • La vie n’est pas ce que tu crois. C’est une eau que les jeunes couler sans le savoir, entre leurs doigts ouverts.
  • La vie c’est un livre qu’on aime.
  • Quelles pauvretés faudra-t-il qu’elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ?
  • Cette grande force et ce courage, ce dieu géant qui m’enlevait dans ses bras et me savait des monstres et des ombres, c’était toi ?
  • O tombeau ! O lit nuptial ! O ma demeure souterraine !
  • Deux amants au lendemain de la première nuit.

Personnification

  • Le jardin dormait encore.
  • Je l’ai vu sans qu’il s’en doute.
  • C’est un beau jardin qui ne pense pas aux hommes.
  • Je me suis glissée dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive.
  • Et puis ; promets-moi aussi que tu lui (la chienne, Douce) parleras, que tu lui parleras souvent.
  • Tes bras qui me serrent ne mentent pas, ni ton odeur, ni ce bon chaud, ni cette grande confiance…
  • Il vous faut un tête-à-tête avec le destin et la mort.

Enumération

  • Ils bavardent, tricotent, jouent aux cartes.
  • Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi.
  • Il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes.
  • Elle est bonne, digne, aimante.
  • Ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde.
  • Maintenant, tu ne peux pas savoir, tout est rose, jaune, vert.
  • La petite Antigone, la sale bête, l’entêtée, la mauvaise…
  • Et là il y aura les gardes avec leurs têtes d’imbéciles, congestionnées sur leurs cols raides, leurs grasses mains lavées, leur regard de bœuf qu’on sent qu’on pourra toujours crier, essayer de leur faire comprendre, qu’ils vont comme des nègres.
  • Il n’aurait jamais eu peur, je te le jure. Ni du soir qui vient, ni de l’angoisse du plein sommeil immobile, ni des ombres…
  • La mort, la trahison, le désespoir sont là tous prêts, et les éclats, et les orages, et les silences, tous les silences.
  • Et tu risques la mort maintenant parce que j’ai refusé à ton frère ce passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette pantomime dont tu aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée.
  • Il enlève sa veste, il s’avance vers elle lourd, puissant, en bras de chemise.
  • Qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse, à Moi, votre politique, votre nécessité, vos pauvres histoires ?
  • Et vous, avec votre couronne, avec vos gardes, avec votre attirail, vous pouvez seulement me faire mourir Parce que vous avez dit « oui ».
  • Des vieillards, faussement émus, ont magnifié avec des trémolos dans la voix, le bon frère, le fils fidèle d’Œdipe, le prince loyal.
  • Je vous parle de trop loin maintenant, d’un, royaume où vous ne pouvez plus entrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre.
  • C’est ignoble, n’est-ce pas, ces cris, ces sursauts, cette lutte de chiffonniers.
  • Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle.
  • Tous ces soins, tout cet orgueil, tous ces Livres pleins de héros, c’était donc pour en arriver là ?
  • Une bonne femme parlant toujours de son jardin, de ses confitures, de ses tricots, de ses éternels ‘tricots pour Les pauvres.
  • Tu es fiancée, tu es jeune, tu es belle…

Anaphore

  • Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure.
  • La mort, la trahison, le désespoir sont là tout prêt, et les éclats, et les orages, et les silences, tous les silences.
  • Moi, je n’ai pas dit « oui » I Qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse, à moi, votre politique, votre nécessité, vos pauvres histoires ? Moi, je peux dire
  • « Non » encore à tout ce que je n’aime pas et je suis seule juge.
  • Morts pareils, tous, bien raides, bien inutiles ; bien pourris.

Antithèse

  • Se dresser seule face au monde.
  • Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre.
  • Ils feront tout ce qu’on leur a dit scrupuleusement, sans savoir si c’est bien ou mal…
  • C’est plein de disputes un bonheur.
  • Et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu’ de son silence…
  • Pour ton père non plus — je ne dis pas le bonheur, il n’en était pas question — le malheur humain, c’était trop peu.
  • J’aile mauvais rôle, c’est entendu, et tu as le bon.
  • Pour dire oui, il faut suer et retrousser ses manches, empoigner la vie à pleines mains et s’en mettre jusqu’aux coudes. C’est facile de dire non…
  • C’est vous qui êtes laids, même les plus beaux.
  • Je ne veux pas vivre si tu meurs, je ne veux pas rester sans toi !
  • Tu as choisi la vie et moi la mort.
  • Elle est toute petite a milieu de la grande pièce nue.
  • On voit ses cheveux blancs dans l’ombre, au fond du trou.

Répétition

  • Et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante…
  • Créon est seul. Seul avec son petit page.
  • Tu crois que si on se levait comme cela tous les matins, ce serait tous-les matins, aussi beau.
  • La nuit t C’était la nuit !
  • Fais la folle ! Fais la folle !
  • Donnez-vous du mal ; donnez-vous du mal pour les élever.
  • Vieille bête, oui, vieille bête, qui n’a pas su me la garder pure, ma petite.
  • Et moi j’aurai honte, honte à en mourir.
  • Garde tes larmes, garde tes larmes ; tu en auras peut-être besoin encore, nounou.
  • Je t’ai coupé tes cheveux, tes beaux cheveux.
  • Allez I Allez !… tes sourcils joints.
  • Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre. Je comprendrai quand je serai vieille. (Elle achève doucement.) Si je deviens vieille.
  • Oh ! je ne peux pas, je ne peux pas…
  • Je te convaincrai, n’est-ce pas ? Je te convaincrai ? Je t’en prie, dis, je t’en prie, nounou…
  • Tu profites de ce que tu câlines… C’est bon. C’est bon.
  • Et puis, promets-moi aussi que tu lui parleras, que tu lui parleras souvent.
  • Plus lui parler, plus lui parler ? Pourquoi ?
  • Oh ! tu m’aimais, Hémon, tu m’aimais, tu en es bien – sûr, ce soir-là ?
  • Tu es sûr que tu n’as jamais regretté depuis, jamais pensé, même tout au fond de toi, même une fois, que tu aurais plutôt dû demander Ismène ?
  • Pars maintenant, pars vite.
  • Voilà, chef. On a tiré au sort pour savoir celui q viendrait. Et le sort est tombé sur moi. Alors, voit chef.
  • Rien chef. Rien qu’un pas léger qu’un passa d’oiseau.
  • Durand a trouvé plus loin une pelle, une petite peler d’enfant toute vielle, toute rouillée.
  • La mort, la trahison, le désespoir sont là tout pré et les éclats, et les orages, et les silences, tous les silences.
  • Le silence quand le bras du bourreau se lève à la fi le silence au commencement quand les deux amants sont nus l’un en face de l’autre pour la première fois, sans oser bouger tout de suite, dans la chambre sombre, le silence quand les cris de la foule éclate autour du vainqueur.
  • C’est reposant, la tragédie, parce qu’on soit qu’il n’a plus d’espoir, le sale espoir…
  • C’est reposant, la tragédie, parce qu’on sait qu’il n’a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos et qu’on n’a plus qu’à crier…
  • Rien d’autre que cela, je les sais. Mais cela du moi je le peux.
  • Vous êtes le roi, vous pouvez tout, mais cela, vous ne le, pouvez pas.
  • Deux compagnons de jeux qui te méprisaient son doute, qui te cassaient tes poupées…
  • La chasse à l’homme a commencé contre ‘ton per contre ce vieil homme qui ne se décidait pas à mourir à lâcher son royaume.
  • Mais je vais te dire quelque chose, à toi, quelque chose que je sais seul, quelque chose d’effroyable.
  • Ferme tes mains, ferme tes mains, vite.
  • Oui, j’aime Hémon. J’aime un Hémon dur et jeune un Hémon exigeant et fidèle, comme moi.
  • Allez, commence, commence comme ton père !
  • Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus qua ils le rencontrent, votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir !
  • Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sa elle.
  • Ne me juge pas, Hémon. Ne me juge pas, toi aussi. Enlevez les pierres Enlevez les pierres !
  • Antigone est au fond de la tombe pendue aux fils de sa ceinture, des fils bleus, des fils verts, des Fils rouges…
  • Une bonne femme parlant toujours de son jardin, de ses confitures, de ses tricots, de ses éternels tricots pour les pauvres. C’est drôle comme les pauvres ont éternellement besoin de tricots. On dirait qu’ils n’ont besoin que de tricots…
  • Cinq heures. Qu’est-ce que nous avons aujourd’hui à cinq heures ?
  • Tous ceux qui avaient à mourir sont morts. Ceux qui croyaient une chose, et puis ceux qui croyaient le contraire — même ceux qui ne croyaient rien…

Oxymore

  • Elle lui a dit « oui « avec un petit sourire triste…
  • Les frères ennemis sont morts.

Litote

  • Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leur chapeau sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres.
  • Je ne veux pas mourir.
  • Je ne veux pas avoir raison.
  • Moi, tu sais, je ne suis pas très courageuse.
  • Non, je n’el suis pas belle.
  • Ce n’est pas bien beau, tu vas voir. 

Anaphore

  • Nounou, tu ne devrais pas trop crier. Tu ne devrais pas être trop méchante ce matin.
  • Il fallait comprendre qu’on ne peut pas toucher à l’eau, à la belle eau fuyante et froide parce que cela mouille les dalles, à la terre parce que cela tache les robes. Il fallait comprendre qu’on ne doit pas manger tout à la fois…
  • Tu penses que toute la ville hurlante contre toi, tu penses que la douleur et la peur de mourir c’est assez ?
  • Je te laisserai me parler, oui. Je vous laisserai tous me parler.
  • Nounou plus forte que la fièvre, nounou plus forte que le cauchemar, plus forte que l’ombre de l’armoire qui ricane et se transforme d’heure en heure sur le mur, plus forte que les mille insectes du silence qui rongent quelque chose, quelque part dans la nuit ; plus forte que la nuit elle-même…
  • Et quand je les aurai dites il faudra que tu sortes sans me questionner. Même si elles te paraissent extraordinaires, même si elles te font de la peine.
  • C’est reposant, la tragédie, parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos, et qu’an n’a plus qu’à crier…
  • La petite Antigone est prise. La petite Antigone va pouvoir être elle-même pour la première fois.
  • Tout le monde a des excuses, tout le monde a quelque, .chose à objecter.
  • S’il fallait écouter les gens, s’il fallait essayer de comprendre, on serait propres…
  • Je suis la fille d’Œdipe, je suis Antigone. Je ne me sauverai pas.
  • Le temps que je me la cale à la joue, chef, le temps que je lui dise merci, je me retourne : elle était là à gratter avec ses mains.
  • Si mon frère était rentré harassé d’une longue chasse, je lui aurais enlevé ses chaussures, je lui aurais fait manger, je lui aurais préparé son lit…
  • Tu as donc bien envie de mourir ? Tu as déjà l’air d’un petit gibier pris.
  • Faites comme moi. Faites ce que vous avez à faire.
  • Pourquoi ? Pour que je pleure, que je demande grâce, pour que je jure tout ce qu’on voudra, et que je recommence après, quand je n’aurai plus mal ?
  • Au lendemain d’une révolution ratée, il y a du pain sur la planche, je te l’assure.
  • Un petit fêtard imbécile, un petit carnassier dur et sans âme, une petite brute tout juste bonne à aller plus vite que les autres avec ses voitures…
  • Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ?
  • Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu’elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ?
  • Je ne veux pas vivre si tu meurs, je ne veux pas rester sans toi !
  • Qu’est-ce que tu attends pour me faire taire, qu’est-ce que tu attends pour appeler tes gardes ?
  • Créon, je ne veux plus voir leurs visages, je ne veux plus entendre leurs cris, je ne veux plus voir personne !
  • O tombeau ! O lit nuptial ! O ma demeure souterraine !
  • Ils sont lavés, maintenant, reposés. Ils sont seulement un peu pâles, mais si calmes.
  • Tu es fiancée, tu es jeune, tu es belle…

Hyperbole

  • Et moi j’aurai honte, honte à en mourir si je n’étais pas déjà morte.
  • Si, Antigone. D’abord c’est horrible.
  • Ils sont des milliers et des milliers autour de nous, grouillant dans toutes les rues de Thèbes,
  • Ils nous prendront avec leurs mille bras, leurs mille visages.
  • C’est ignoble, et je peux te le dire à toi, c’est bête, monstrueusement bête, mais il faut que tout Thèbes sente cela pendant quelque temps.
  • Vous êtes odieux I
  • Cette grande force et ce courage, ce dieu géant qui m’enlevait dans ses bras et me savait des monstres et des ombres, c’était toi ?
  • Une terrible nouvelle.

Interrogation oratoire

  • Tu te moques de moi alors ? Tu es déjà levée ?
  • Vous croyez que c’est bon d’être debout le matin à jeun, que c’est convenable pour des princesses ?
  • Qu’est-ce que tu veux que nous y fassions ? Pour boire ? T’es pas fou ?
  • Pourquoi ? Pour que je pleure, que je demande grâce, pour que je jure tout ce qu’on voudra, et que je recommence après, quand je n’aurai plus mal ?
  • Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu’elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ?

Métonymie / synecdoque

  • Je tiens ta bonne main rugueuse qui sauve de tout, toujours, je le sais bien. Peut-être qu’elle va me sauver encore.
  • Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils.
  • Tu as peut-être .cru que d’être la fille d`Œdipe ; la fille de l’orgueil d’Œdipe, c’était assez pour être au-dessus de la loi

 

Commentaires

  • Chaouket M'Barek

    1 Chaouket M'Barek Le 08/04/2021

    Un site de grand mérite et de beaucoup d'estime. Un très joli travail pour une aide inestimable aussi bien pour les enseignés que pour les enseignants.
    secondaire1

    secondaire1 Le 11/04/2021

    Merci infiniment.

Ajouter un commentaire

Anti-spam