Dénomination
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Caractéristiques
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Exemples
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La scène
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Le rythme de la narration correspond à peu près au rythme de l'histoire. L’auteur raconte en détail l’action qui se déroule. Il fait parler les personnages, décrit le décor, l’ambiance. La scène permet de ralentir le rythme du récit. Le lecteur a l'impression que l'histoire se déroule sous ses yeux.
Une scène est souvent un passage dialogué. Elle consiste à raconter l’histoire comme en temps réel
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– Dis donc, Camille, ajouta Laurent, si nous allions faire une promenade sur l'eau avant de nous mettre à table ? […]
– Comme tu voudras, répondit nonchalamment Camille… Mais Thérèse a faim.
– Non, non, je puis attendre, se hâta de dire la jeune femme.
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Le sommaire
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Le narrateur fait un résumé d'une partie de l'histoire. Il en accélère donc le rythme de la narration. On peut ainsi raconter en quelques mots une action qui s’est déroulée sur des années…
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-Laurent passa une journée atroce. Il dut lutter contre le sommeil accablant qui le saisit dans l'après-midi à son bureau.
-Durant ces années, il voyagea beaucoup, traversa des mers, et se fit attaquer par un ours.
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L'ellipse
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Le narrateur passe sous silence une partie de l'histoire. Il évite ainsi les passages ennuyeux et les périodes trop longues.
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-Laurent songea que c'était le poison qu'il lui fallait. Le lendemain, il réussit à s'échapper [du bureau].
-Dix ans plus tard, il revint en France.
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La pause
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Le narrateur cesse de raconter son histoire pour faire une description ou des commentaires.
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-Thérèse n'avait jamais vu un homme. Laurent, grand, fort, le visage frais l'étonnait. Elle contemplait avec une sorte d'admiration son front bas, planté d'une rude chevelure noire, ses joues pleines, ses lèvres rouges, sa face régulière d'une beauté sanguine.
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L’analepse
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L’auteur revient sur un épisode passé de l’histoire afin de mieux expliquer l’action ou afin de compléter le portrait d’un personnage. L’analepse suspend le rythme du récit.
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Ils allaient côte à côte, elle appuyée sur son bras, et les volants de sa robe lui battaient contre les jambes. Alors, il se rappela un crépuscule d’hiver, où, sur le même trottoir, Mme Arnoux marchait ainsi à ses côtés.
(Gustave, L’Éducation sentimentale, 1869)
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La prolepse
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L’auteur annonce à l’avance un événement qui va avoir lieu plus tard dans la narration (contraire de l’analepse).
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Que va-t-il m’arriver après cette aventure en Europe ? Jamais plus je ne pourrai voir mes proches de la même façon : je deviendrai sans doute acariâtre et distant.
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