Questions/réponses

 

CHAPITRE I (1)

A quelle personne est mené ce récit ?

Ce récit est mené à la première personne parce que le personnage est lui-même narrateur.

Où se trouve le narrateur ?

Le narrateur se trouve dans la prison de Bicêtre à paris

Qu’est-il arrivé au narrateur ?

Le narrateur est condamné à mort et attend son exécution.

Relevez deux marqueurs de temps et dites à quoi ils servent.

« Autrefois », « maintenant » ces deux marqueurs de temps servent à indiquer un passé de liberté et présent d’emprisonnement.

Quelle idée obsède l’esprit du narrateur ?

Une seule idée préoccupe l’esprit du narrateur : sa condamnation à mort.

Comment le narrateur qualifie-t-il cette idée ?

L’auteur qualifie cette idée d’obsession infernale. Il la décrit comme une femme qui le secoue avec ses deux mains, qui le poursuit et qui empoisonne sa vie.

Comment s’appelle la figure de style suivante : « me secouant de ses deux mains de glace ».

Cette figure de style s’appelle la personnification.

Relevez le portrait de cette idée qui obsède le narrateur  en complétant le tableau suivant :

adjectifs

noms

verbes

comparaisons

Horrible

Sanglante

Implacable

Infernale

Jalouse

Fatale.

Idée

Cette pensée

Chassant

Me secouant

Elle se glisse

Se mêle

Se colle avec moi

M’obsède

Epie mon sommeil

Reparaît dans mes rêves

Poursuivi par elle

Comme un spectre de plomb

Comme un refrain sous la forme d’un coteau

Relevez les champs lexicaux.

-Champ lexical de la captivité: captif, aux fers, cachot, prison, grilles, soldats de garde.

-Champ lexical de la laideur: horrible (x3), hideuses, suante, grossière.

-Champ lexical de la cruauté: sanglante, implacable, infernale, qui contrastent avec la vie rayonnante qu’il décrit au paragraphe 3.

Repérer les champs lexicaux dominants dans un texte permet d’en déterminer les thèmes. Ainsi, V. Hugo souligne le caractère odieux et cruel de l’emprisonnement de l’être qui se sait condamné à mort, sentiment d’autant plus douloureux, lorsque ce dernier songe à son bonheur passé.

Comment l’univers carcéral est-il décrit ?

L’univers carcéral est décrit comme lieu lugubre, sombre, humide et sale. Il inspire la mélancolie et l’angoisse : »l’horrible réalité, dalle mouillée et suante, les rayons pales de ma lampe, la trame grossière de la toile de mes vêtements, la sobre figure du soldat »

Combien de temps le narrateur a-t-il passé à Bicêtre ?

Le narrateur a passé cinq semaines dans la prison de Bicêtre.

Par quels procédés Hugo nous conduit-il (en général) à prendre parti en faveur du condamné ?

Point de vue interne => identification du lecteur au personnage. Cela crée de la « sympathie » au sens premier.

Étudiez la structure du texte. Comment se structure ce passage ?

Trois parties :

Introduction = premier paragraphe. Fait le bilan de son état.

Référence au passé « autrefois ». Paragraphe sur le bonheur et la liberté. Nombreux termes aux connotations mélioratives.

Oppose « Maintenant » (reste du texte) c.à.d. le présent misérable d’un condamné à mort enfermé dans sa prison.

Pour quelle raison le dernier paragraphe est-il plus long que le précédent ?

Parce que l’enfermement a pris tout l’espace mental du condamné. Ce présent dévore en quelque sorte le passé.

Quelle phrase vient renforcer la structure que l’on a dégagée ?

Trois fois « condamné à mort ». Début, milieu, fin comme une obsession, un leitmotiv. Noter le point d’exclamation.

A propos du paragraphe sur le passé : comment Hugo fait-il pour que l’on se sente proche du condamné ?

« Un homme comme les autres ». Ce n’est pas un monstre, il pourrait être l’un d’entre nous et nous pourrions un jour être à sa place. Noter que ce passé évoque un homme cultivé, imaginatif etc. connotations positives.

Le présent : comment Hugo s’y prend-il pour que l’on perçoive (et partage) la souffrance du condamné ?

Personnification de la mort (effet de terreur).

CHAPITRE II (2)

Quel est l’événement relaté dans ce chapitre ?

Le narrateur relate l’événement de la proclamation de sa condamnation à mort.

Ce chapitre se divise en deux grandes parties, relevez-les.

Ce chapitre se divise en deux parties :

  1. Ce que ressentait le narrateur durant les deux jours qui précédent la proclamation de la sentence.
  2. B) ce que ressentait le narrateur pendant le jour de la proclamation de la sentence.

Qu’est-ce qui montre que le narrateur ressent le poids du temps ?

Durant les deux premiers jours, le narrateur fut ennuyé par la lenteur du procès et par le poids du temps d’où la répétition de « trois », la répétition du verbe passer et l’utilisation de l’impératif à valeur durative.

Comment le narrateur juge-t-il le monde qui l’entoure ?

Le narrateur juge le monde qui l’entoure comme un monde hostile. Cette hostilité est soulignée par le recours au pluriel et la figure stylistique de l’énumération : « les spectateurs, les juges, les témoins et les jurés » par opposition à un singulier représenté par « je ». (le groupe contre l’individu)

Quel sentiment éprouve le narrateur dans ces moments d’attente ?

Le sentiment dominant est la peur et l’inquiétude parce que le moment de la proclamation de la sentence approche.

Complétez le tableau suivant par des éléments de la description de la salle d’audience :

Eléments décrits

Noms

Verbes

Comparaisons

Adjectifs

Les spectateurs, les juges, les témoins, les avocats, les procureurs du roi.

Une nuée de fantasmagorie de

Qui venaient s’abattre

Passait et repassait (l’accord avec fantasmagorie)

Comme des corbeaux autour d’un cadavre

 

Grotesque, sanglante, sombre et fatale (accord avec fantasmagorie)

Ce relevé montre que tous ceux qui participent au procès du narrateur sont décrits comme des vautours qui se partagent un cadavre et se délectent dans ce régal macabre comme si le narrateur était déjà mort et décomposé. Cette description renforce l’idée de l’hostilité du monde contre le narrateur, et constitue une autre barrière, une autre prison.

Qu’est-il arrivé au narrateur à la fin des deux premières nuits de son procès ?

Le narrateur n’a pas dormi durant les deux premières nuits parce qu’il avait peur de la sentence.

Qu’a fait le narrateur une fois remis dans sa cellule ?

Quand le narrateur fut remis la troisième nuit dans sa cellule, il a dormi profondément parce qu’il était fatigué et épuisé. Il a connu un moment de repos et d’oubli.

Quels sont les sens à travers lesquels le narrateur communique avec le monde ? dites pourquoi.

Les deux sens les plus sollicités sont la vue et l’ouïe. Ce sont les deux sens qui relient le narrateur à la vie. Retranché dans sa cellule, le narrateur ne communique avec le monde qu’à travers ces deux sens parce qu’ils constituent une échappatoire à l’idée de l’emprisonnement.

Comment la salle d’audience est-elle décrite ?

Avant d’être emmené à l salle d’audience, le narrateur la décrit comme un lieu sombre, les juges comme de bourreaux et les spectateurs comme des stupides. La description de la salle d’audience renforce encore une fois l’hostilité du monde.

Dites à travers quoi le narrateur décrit la salle d’audience et quelle est l’impression qui se dégage de cette description ?

Une fois dans la salle d’audience, le narrateur la décrit à travers ses sensations et la présente comme un lieu lumineux. La lumière que dégage la salle d’audience peut se comprendre de deux façons : d’abord, il y’a la lumière ambiante qui attire l’attention du narrateur parce qu’il était dans l’obscurité de la cellule.

Ensuite, il y’a la lumière symbolique car le narrateur espère être libéré. C’est la lumière de la liberté et de la délivrance que le narrateur espère.

L’impression qui se dégage de cette description est une impression de joie et de gaieté produite par la luminosité de la salle d’audience. Cette lumière qui n’est pas ordinaire est projection des sentiments du narrateur sur son environnement.

Relevez les éléments décrits sous forme d’un tableau.

Description de la salle d’audience telle que le narrateur l’a vécue intérieurement :

 

Description de la salle d’audience telle que le narrateur l’a vécue intérieurement :

Eléments entendus

Eléments sentis

Eléments vus

Le bruit de la ville arrivait librement du dehors

L’air de la ville arrivait librement du dehors

Les fenêtres étaient ouvertes. La salle était claire comme pour une noce, les gais rayons du soleil traçaient ça et là la figure lumineuse des croisées, tantôt allongée, tantôt développée, tantôt brisée, ces losanges éclatants, chaque rayon découpait dans l’air un grand prisme de poussière d’or.


Description de la salle d’audience faite le jour du verdict :

Eléments décrits

Emplacement dans l’espace

Verbes

adjectifs

Noms ou expressions

Adverbes

Les juges

 

au fond de la salle

Avaient l’air satisfait

Eclairé par le reflet d’une vitre

La joie d’avoir fini

probablement

Le visage du président

 

 

 

Avait quelque chose de calme et de bon

doucement

Un jeune assesseur

 

Causait avec une jolie dame chiffonnant son rabat

 

 

Gaiement

Une jolie dame

 

 

 

En chapeau rose

 

Les jurés

 

Avoir veillé toute la nuit

 

 

 

Quelques-uns

En face de moi

bâillaient

Blêmes et abattus

-Rien dans leur contenance

-Sur les figures de ces bons bourgeois

-une grande envie de dormir

apparemment

Une fenêtre

Au bord de la croisée

 

Grande ouverte

 

 

Une plante

 

Jouait avec le vent

Jolie, petite, jaune, toute pénétrée d’un rayon de soleil

 

 

Cette description dégage une impression de bonheur total et une extase extrême parce que le narrateur vit sur l’espoir d’être libéré. Le jour du verdict est présenté sous le signe de l’espoir et du bonheur d’où l’élan du narrateur vers la liberté. La salle d’audience est présentée comme un lieu lumineux. La lumière est signe d’espoir.

Quels sentiments avait le narrateur avant puis après la i de la sentence ? Dites pourquoi.

Avant la proclamation le narrateur avait un sentiment de joie et de bonheur car il avait confiance en les jurés mais après la proclamation de la condamnation à mort il était choqué et p effondré parce qu’il n’avait plus l’espoir d’être un jour libéré.

Relevez une image qui illustre l’effet de la sentence sur le narrateur.

L’effondrement interne du narrateur est représenté par l’image de l’effondrement d’un édifice.

Montrez que le narrateur projette sur l’environnement qui l’entoure ce qu’il ressent intérieurement ?

Le narrateur projette sur le monde qui l’entoure ses sentiments car il voyait ce monde enchantant avant la proclamation de sa condamnation, mais asphyxiant, étouffant, pâle et lugubre après la proclamation de la condamnation : « rien ne m’apparaissait plus sous le même aspect qu’auparavant »

Avant la proclamation de la condamnation à mort

Après la proclamation de la condamnation à mort

Je m’étais senti respirer, palpiter, vivre…

Je distinguais comme une clôture entre le monde et moi.

Blanc et pâle, couleur de linceul

Ces hommes, ces femmes, ces enfants, je leur trouvais des airs de fantômes.

 

Comment le narrateur a-t-il réagit quand a entendu la proclamation de sa condamnation à mort ?

Lorsqu’il a entendu la proclamation de sa condamnation à mort, le narrateur s’est effondré parce qu’il croyait que les jurés allaient être cléments avec lui. Malheureusement, ils n’ont pas pris en considération son éducation ni sa situation familiale. Il a sûrement était question dans le plaidoyer de l’avocat des circonstances du crime et de l’intention du narrateur à ne pas vouloir commettre ce crime.

CHAPITRE III (3)

Que pense  le narrateur de la condamnation à mort ?

Le narrateur pense que tous les humains sont des condamnés à mort parce qu’un jour ou l’autre chaque humain va mourir. La seule différence c’est que la mort du narrateur est décidée par des humains et elle a une date fixe.

De quoi souffre le narrateur une fois mis dans sa cellule ?

Le narrateur souffre de l’indifférence des autres, de leur insensibilité et de leur incompréhension.

Quelle attitude adopte-t-il face à sa situation ?

Face à un monde qui lui est hostile, le narrateur se résigne et s’abandonne à son triste sort.

Que nous apprend le narrateur sur son éducation ?

Le narrateur nous apprend qu’il a reçu une éducation raffinée.

CHAPITRE IV (4)

Où le narrateur a-t-il été transféré ?

Le narrateur a été transporté à la prison de Bicêtre en attendant son exécution.

Que décrit le narrateur dans ce chapitre ?

Le narrateur décrit la prison de Bicêtre.

Comment cet édifice est-il décrit ? Dites quelle impression dégage cette description.

De loin cet édifice est décrit comme un palais mais de près il est décrit comme un lieu vétuste, lugubre et en décrépitude. Un lieu qui dégage la mort. Un lieu qui tue.

La prison de Bicêtre vue de loin

La prison de Bicêtre vue de près

Majesté, splendeur, un air de château de rois

Masure, les poignons dégradés blessent l’œil, honteux, appauvri salit ces royales, les murs ont une lèpre, plus de vitres, plus de glaces aux fenêtres, massifs barreaux de fer entrecroisés, figure d’un galérien ou d’un fou.

Comment s’organise la description de cet édifice ?

La description évolue du cadre lointain vers le cadre rapproché.

Relevez les indicateurs spatiaux qui organisent la description.

Ici, de loin, à l’horizon, au front d’une colline, à distance, à mesure que vous approchez, de près                                                                                                    

CHAPITRE V (5)

Comment le narrateur a-t-il été accueilli une fois arrivé à la prison de Bicêtre ?

Le narrateur a été accueilli avec violence. Il était considéré comme un objet d’où l’emploi de la métaphore »des mains de fer s’emparèrent de moi »

Comment le narrateur a-t-il été traité dans la prison ?

Le narrateur a été maltraité d’où l’emploi du champ lexical de l’emprisonnement « camisole de force, emprisonna, brutalité, le bourreau, paralysé »

Quelle procédure judiciaire a-t-il suivie après sa condamnation ?

Après la condamnation, le narrateur doit poursuivre son procès en cassation. Cela prend environ six semaines.

Comment trouve-t-il les autres détenus ?

Le narrateur trouve les autres prisonniers bons et misérables.

Qu’a-t-il appris en prison ? Donnez des exemples. Dites comment il trouve ce qu’il a appris en prison.

Le narrateur a appris l’argot des prisonniers.

Argot des prisonniers

Français standard

Rouscailler bigorne

Il y’a du raisin sur le trimar

Epouser la veuve

La Sorbonne

La tronche

Un cachemire d’osier

La menteuse

La taule

Le cône

La placarde

Parler argot

Il y’a du sang sur le chemin

Etre pendu

La tête du criminel avant sa mort

La tête du criminel après sa mort

Une hotte de chiffonnier

La langue

Le bourreau

La mort

La place des exécutions

Comment le narrateur se sent-il considéré ? Relevez deux figures stylistiques pour justifier votre réponse.

Le narrateur se sent considéré comme un animal qu’on lâche dans une cour « on me lâche » ou bien comme une chose » parlent de moi, devant moi, comme d’une chose »

Quelle faveur a-t-on accordée au narrateur ?

En prison, on a donné au narrateur l’encre, du papier, des plumes et une lampe de nuit pour écrire.

Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?

On apprend sur le narrateur qu’il est jeune « ma jeunesse », qu’il est gentil et docile « ma docilité », qu’il est cultivé parce qu’il parle le latin et qu’il est poli.

CHAPITRE VI (6)

Quelle forme de discours utilise le narrateur dans ce chapitre ?

Ce chapitre est un monologue intérieur.

Pourquoi le narrateur a-t-il décidé d’écrire ?

Le narrateur a décidé d’écrire pour oublier ses souffrances et ses angoisses et surtout pour communiquer son malheur aux autres.

Que veut-il écrire ?

Le narrateur veut écrire le journal de ses souffrances.

Dans quel but veut-t-il l’écrire?

Le narrateur veut écrire le journal de ses souffrances dans le but de faire savoir à ceux qui condamnent que la peine de mort est un châtiment extrêmement dur.

Combien de voix y’a-t-il dans ce chapitre ?

Dans ce chapitre il y’a deux voix : la voix du narrateur qui cherche la clémence et la voix de Victor Hugo qui fait un plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort. Ce chapitre est une mise en abîme de tout le roman qui, lui-même, constitue une demande pour l’abolition de la peine de mort.

CHAPITRE VII (7)

Comment le narrateur se sent-il en prison ?

Le narrateur se sent coupé du monde et de la vie. Il se sent déjà mort.

Qu’espère-t-il obtenir ?

Le narrateur espère obtenir une grâce royale.

A qui s’adresse-t-il dans ce chapitre ? Relevez un indice qui le montre.

Le narrateur s’adresse aux responsables qui condamnent pour qu’ils évitent les mêmes souffrances à ceux qui seront condamnés « que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables de l’agonie à laquelle je suis condamné. »

Comment le narrateur vit-il en prison ?

Le narrateur vit dans une angoisse éternelle à cause de l’idée de la condamnation.

CHAPITRE VIII (8)

Relevez les procédures administratives qui précèdent l’exécution.

Après la proclamation de la peine de mort, le dossier du condamné est envoyé au parquet puis au ministère ensuite au procureur général pour arriver enfin chez le substitut du procureur qui applique la sentence.

Combien de temps durent ces procédures administratives ?

Ces procédures durent environs 6 semaines.

Nombre de jours

Procédures administratives

3 jours

8 jours

15 jours

15 jours

3 jours

1 jour

Total : 45jours = 6 semaines

De délai après la proclamation

D’oubli au parquet

D’attente chez le ministre

Pour veiller à ce qu’il ne vous soit fait de passe-droit

Le ministre renvoie au procureur général

Chez le substitut du procureur

Où se passent les exécutions ?

Les exécutions se passent à la place de grève.

Combien de temps le narrateur a-t-il passé à Bicêtre ?

Le narrateur a passé à Bicêtre un jour c’est pour cela qu’il compte le temps qui lui reste avant la mort ou le pourvoi en cassation.

CHAPITRE IX (9)

Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?

On apprend que le narrateur a une mère, une femme et une petite fille de trois ans.

Que craint le narrateur après sa mort ?

Le narrateur craint que sa petite famille ne soit détruite après sa mort parce qu’il est la seule ressource pour elle. Il craint surtout pour sa petite fille qui n’aura pas de père.

Quel sentiment suscitent les paroles du narrateur chez le lecteur ?

Les paroles du narrateur suscitent la pitié chez le lecteur.

CHAPITRE X (10)

Que décrit le narrateur dans ce chapitre ?

Le narrateur décrit son cachot.

Complétez le tableau suivant à partir de la description de son cachot.

Eléments décrits

Composantes

caractérisation

Indicateurs spatiaux

Mon cachot

Quatre murailles

Pavé

Une espèce d’enfoncement

Une botte

Une voûte

Toiles

Pas de fenêtre, pas de soupirail

Une porte

Une ouverture

De pierres de taille

De dalles exhaussé…

Qui fait la dérision d’une alcôve

De paille

Noire, en ogive

D’araignée, épaisses

 

Où le fer cache le bois

De neuf pouces carrés, coupée d’une grille en croix

Au dessus de

A droite de la porte

 

Le corridor

 

Long, éclairé, aéré au moyen de soupiraux étroits

Divisé en compartiments de maçonnerie qui communiquent entre eux

Au dessus de ma tête

Chaque compartiment

 

Sert d’antichambre à un cachot

Au centre de la porte

Ces cachots

 

Où l’on met les forçats indisciplinés

Vers le haut

Au dehors

Les trois premiers cabanons

 

Réservés aux condamnés à mort.

Au haut du mur

Comment est organisée la description ?

La description de la cellule évolue de l’intérieur vers l’extérieur.

Quelle est l’impression qui se dégage de cette description ?

De cette description se dégage une impression de l’étouffement et d’enfermement due à la complexité de l’emprisonnement. La prison devient une mort en elle-même. C’est une sorte de dédale qui donne l’impression que le narrateur ne peut échapper à son sort. Le passage de « mon cachot » à «ces cachots » montre que l’étau se resserre contre le narrateur. La prolifération de l’espace souligne l’impossibilité d’échapper à son sort qui le torture moralement.

Qui s’amuse à regarder le narrateur dans sa cellule ?

Certains étrangers à la prison viennent voir le condamné dans sa cellule. Ce spectacle les amuse comme si le narrateur était une bête de cirque. Ce chapitre préfigure le départ du narrateur vers la guillotine.

Qui tire profit de cet amusement ?

C’est le guichetier qui tire profit de ces amusements parce qu’il reçoit de l’argent en offrant ce spectacle aux étrangers.

Qu’est-ce qui renforce le sentiment d’emprisonnement chez le narrateur ?

Le sentiment d’emprisonnement est renforcé par un sentiment d’enfermement et d’étouffement causé par la vigilance de surveillant qui ne quitte pas le narrateur des yeux.

Pourquoi tient-on à surveiller le narrateur ?

Cette surveillance démesurée est imposée par l’obligation de garder le condamné vivant jusqu’à son exécution pour qu’il serve d’exemple.

CHAPITRE XI (11)

Où se trouve le narrateur dans ce chapitre ?

Le narrateur se trouve dans son cachot.

Que fait le narrateur en attendant le lever du jour ?

Le narrateur passe la nuit à lire et à déchiffrer les inscriptions sur les murs de sa cellule.

Comment le narrateur trouve-t-il les inscriptions sur les murs de sa cellule ?

Le narrateur trouve ces inscriptions comme un livre qui retrace l’histoire des hommes passés par cette cellule.

Faites une parallèle entre ces inscriptions et le roman ?

Ces inscriptions constituent une mise en abîme du roman parce que l’histoire du condamné telle que nous la lisons est elle aussi une forme d’inscription ouverte et décalée. Elle est adressée à public large. Elle n’est pas enfermée dans le cachot. Elle dépasse les limites de la cellule et de la prison et constitue un message adressé à toute l’humanité pour rendre compte des souffrances du condamné.

Complétez le tableau suivant à partir de la description des inscriptions qui se trouvent sur les murs de la cellule du narrateur.

Relevé des inscriptions

Type d’inscription

Disposition de l’inscription sur les murs

Moyens d’écriture de l’inscription

Formes des inscriptions

Ce que pense le narrateur de ces inscriptions

Des écritures

Des dessins

Des figures

Des noms

 

Se mêlent, s’effacent les uns les autres

-Du crayon

-De la craie

-Du charbon

-Du sang

 

-Des lettres noires et blanches, grises, profondes, entaillées dans la pierre

-Caractères rouillés

-Phrases démembrées

-Inscriptions mutilées

-Mots tronqués, corps  sans têtes comme ceux qui l’ont écrit

Chaque condamné voulait laisser une trace de son passage dans cette cellule.

Pourquoi le narrateur trouve-t-il ces inscriptions intéressantes ?

Le narrateur trouve ces inscriptions intéressantes parce qu’il croit qu’il y’a de la vie derrière chaque inscription. En effet, l’écriture devient pour les condamnés une forme d’échappatoire au sort qui les attend. L’écriture permet d’exorciser le temps et la prison. L’écriture défit la mort parce qu’elle reste. Elle est la preuve que ces condamnés sont des humains qui ont souffert et qui veulent instruire la postérité de leurs souffrances.

Complétez le tableau suivant à partir de l’organisation des inscriptions qui ont attiré l’attention du narrateur.

Indicateurs spatiaux

Inscriptions

A la hauteur de mon chevet…

Au dessus…

A côté…

Au dessus…

 

Sur le mur opposé…

 

Deux cœurs enflammés percés d’une flèche.

Amour pour la vie.

Une espèce de chapeau à trois cornes

Une petite figure grossière, vive l’empereur ! 1842, j’aime et j’adore Mathieu Danvin Jacques.

Papavoine, un couplet d’une chanson obscène, un bonnet de liberté, Bories, la République

Toutes ces inscriptions retracent les histoires des condamnés passés par cette cellule et toutes comprennent des messages d’amour et de vie. Elles sont des livres ouverts comme l’est celui que le narrateur est en train d’écrire.

Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?

 On apprend que le narrateur a commis un crime, mais on ne sait pas quel genre de crime « moi, misérable qui ai commis un véritable crime. »

Qu’est-ce qui a rappelé la mort au narrateur ?

La figure de l’échafaud (la guillotine) a rappelé la mort au narrateur.

CHAPITRE XII (12)

Qu’a découvert le narrateur dans sa lecture de ces inscriptions ?

Le narrateur a découvert les noms de cinq criminels célèbres : Dautin / Poulain/ Jean Martin / Castaing / Papavoine.

Quels souvenirs lui rappellent ses noms ?

Noms des criminels

Leurs crimes

-Dautin

-Poulin

-Jean Martin

-Castaing

-Papavoine

-Celui qui a coupé son frère en quatre tiers.

-Celui qui a assassiné sa femme.

-Celui qui a tiré un coup de pistolet à son père.

-Médecin qui a empoisonné son ami.

-L’horrible fou qui tuait les enfants à coup de couteau sur la tête.

Quel sentiment suscitent ces noms chez le narrateur ?

Le narrateur est saisi par un sentiment de peur et d’angoisse à l’idée de faire partie des criminels célèbres qui ont passé par la cellule où il se trouve. Il ne peut plus espérer avoir une grâce, quand il voit que tous ces condamnés avec lesquels il est confondu ont été exécutés. Ainsi, il ne peut rien espérer de son renoi en cassation. La peur de mourir le saisit encore une fois. La peur de mourir le saisit encore une fois.

Quelle vision le narrateur a-t-il faite en lisant les noms des criminels ?

En lisant ces noms sur les murs de la cellule, le narrateur a fait une vision étrange : son cachot lui paraissait plein d’hommes étranges qui parlaient leurs têtes dans leurs mains et qui les tenaient par la bouche car les têtes n’avaient pas de cheveux. Cette vision montre à quel point le narrateur est obsédé par l’idée de la mort.

Relevez les moyens linguistiques permettant de parler de cette vision.

Verbes de sensation

Noms exprimant une sensation

je rêvais/ il m’a semblé/ il m’a paru / tous me montraient / j’ai fermé mes yeux / j’ai tout vu

un tintement/ une lueur/ un rêve/ une vision/ une impression

Comment le narrateur se représente-t-il cette vision ?

Il a représenté cette vision comme des épouvantables spectres / une fumée/ une imagination de mon cerveau, une chimère.

Quel commentaire le narrateur a-t-il fait après avoir fait cette vision ?

Après avoir fait cette vision, le narrateur considère sa cellule comme un tombeau duquel il ne peut échapper. Un tombeau qui n’a qu’une ouverture vers l’extérieur.

CHAPITRE XIII (13)

Quel est l’événement relaté dans ce chapitre ?

 Il relate le ferment des forçats.

Comment l’événement est-il présenté ?

Le ferrement des forçats est présenté comme une cérémonie.

Relevez le champ lexical du bruit et le champ lexical de la fête. 

Le bruit : bruit / on entend ouvrir et fermer / grincer / trembler / des pas précipités/ des voix s’appeler et se répondre/ tumulte. 

La fête : plus gais / rire / chanter / courir / danser / fête / vous amusera / un spectacle / cri de joie.

Ces champs lexicaux créent une ambiance inhabituelle dans la prison. Prélude aux préparatifs du départ. Ces bruits annoncent un événement quoique triste, se donne à lire comme un événement heureux.

Divisez ce chapitre en quatre grandes parties et donnez un titre à chacune d’entre elles.

  1. Description du cadre où va se dérouler l’action (le départ des forçats). De « j’ai vu, ces jours passés » à « destinée à porter une lanterne ».
  2. Les préparatifs au départ de forçats. De « midi sonna » à « c’étaient les forçats ».
  3. L’entrée et le ferrement des forçats (le spectacle). De « à leur entrée » à «et leurs rires me faisaient pleurer ».
  4. Coup de théâtre : les rôles sont inversés, le narrateur qui était spectateur devient acteur. De « tout à coup » à « je tombai évanoui ».

Quelle ambiance régnait à ce moment-là dans la prison ?

 Le ferrement des forçats crée une ambiance de fête et de cérémonie qui brise la monotonie terne de la prison.

Comment le narrateur a-t-il pu suivre le spectacle ?  

Le narrateur a pu suivre la cérémonie à partir de la fenêtre d’une cellule vide où il a été emmené avec beaucoup de précautions.

Quelle impression se dégage de la description de la cour de la prison ?

Une impression de malaise se dégage de la description de la prison et le départ des forçats. L’humain se trouve réduit à des yeux et à des voix, les humains sont mélangés et confondus avec le béton et le fer. Les humains sont réduits à des figures anonymes, à des visages pâles et honteux, à des corps sales, à des tenues bleues. Aucune qualité morale n’est évoquée. C’est une autre mort avant la mort naturelle.

Comment s’organise la description du ferrement des forçats ?

La description évolue en vision panoramique.

Relevez les étapes des préparatifs au ferrement (prélude ou spectacle du ferrment des forçats).

L’entrée de la charrette

Les applaudissements des spectateurs

Le dépôt des chaînes

Le dépôt des vêtements

Relevez les étapes du spectacle du ferrement des forçats

L’entrée des acteurs

Les applaudissements des spectateurs

Spectacle du ferrement des forçats (mouvements, chants, danse…)

La fin du spectacle du ferrement des forçats

A quel moment le narrateur-spectateur devient acteur ?  

Après le ferrement des forçats, les prisonniers se sont retournés voir le narrateur qui devient à son tour acteur et la joie s’éclate dans la prison.

CHAPITRE XIV (14)

Qu’est-il arrivé au narrateur à la fin du chapitre précédent ?

Frustré et angoissé par le spectacle du ferrement des forçats, le narrateur s’est évanouit puis il fut conduit à l’infirmerie de la prison.

Où se trouve le narrateur dans ce chapitre ?

Il se trouve dans l’infirmerie.

Après le réveil du narrateur à quoi a-t-il assisté ?

 Le narrateur à son réveil a assisté à la dernière phase des préparatifs au départ des forçats pour Toulon.

Comment s’organise la description du départ des forçats ?

La description du départ des forçats est organisée selon quatre tableaux : trois dans le chapitre précédent et un dans ce chapitre.

  1. La visite des médecins
  2. La visite des geôliers
  3. Le ferrage
  4. Le début du voyage

Comment les forçats sont-ils décrits ?

Les forçats sont décrits comme des corps sans âmes. Enchainés, ils perdent toute caractéristique humaine. Ils sont réduits à un ensemble appelé cordon, ils sont injuriés par les spectateurs et tabassés par les gardiens. Ils n’ont aucune dignité humaine.

A quoi les forçats sont-ils assimilés (comparés) ?

Ils sont assimilés à des troupeaux sauvages attachés les un aux autres et entassés dans des charrettes qu’on réserve généralement au transport des animaux.

Comment la fin du départ des forçats est–elle relatée ?

La fin du départ des forçats est relatée avec amertume et désolation au point où le narrateur préfère la guillotine aux galères quand il a vu le traitement réservé aux galériens.

Quelle est l’impression produite par la description des forçats ?

Le départ des forçats crée un sentiment de malheur et de mélancolie. Le lecteur éprouve de la pitié et de la compassion envers ces forçats qui doivent supporter le froid, le soleil, les coups et les calvaires du voyage pendant vingt-cinq jours.

Comment s’appelle l’épreuve des forçats ?

L’épreuve des forçats s’appelle les galères.

Comment le narrateur trouve-t-il cette épreuve ?

Le narrateur trouve cette épreuve plus dure que la mort. C’est pour cela qu’il préfère la guillotine aux galères.

CHAPITRE XV (15)

Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?

On apprend qu’il est jeune, saint, robuste et ne souffre d’aucune maladie.

De quelle maladie souffre-t-il ?

La maladie du narrateur n’est pas physique mais mentale. Il est angoissé par l’idée de la condamnation.

Qu’est-ce que le narrateur aurait dû envisager quand il était à l’infirmerie ?

Le narrateur pense qu’il aurait s’évadé quand il était à l’infirmerie.

Que pense le narrateur de pourvoi en cassation ?

Il pense à l’évasion parce qu’il s’est rendu compte que son pourvoi en cassation est inespéré. Ce n’est que question de six semaines d’attente.

CHAPITRE XVI (16)

Qu’est-ce que le narrateur a entendu quand il était à l’infirmerie ?

Le narrateur a entendu une petite fille chanté une chanson bizarre en argot.

De quoi parle la chanson de la jeune fille ?

La chanson parle d’un homme qui a avoué à sa femme qu’il avait tué un homme, lui a volé son argent, sa montre et ses boucles de souliers. Il lui raconte comment les gendarmes l’ont arrêté et lui ont mis les menottes.

Qu’est-ce qui a effrayé le narrateur dans cette chanson ?

Le narrateur a été effrayé par l’histoire macabre que racontait cette fille.

Quel sentiment lui a éveillé en lui cette chanson ?  

Cette chanson suscite en lui un sentiment d’angoisse et du malheur au point où tout lieu, tout objet, tout humain deviennent pour lui prison. La prison devient pour lui comme un spectre qui reparait sous plusieurs formes.

CHAPITRE XVII (17)

Qu’est-ce que le narrateur ne cesse d’imaginer ?

Il pense à une éventuelle évasion.

Pourquoi il a utilisé le mode conditionnel ?  

Il a utilisé le conditionnel parce que l’évasion n’est pas possible.

Qu’est-ce qui explique les cris du narrateur à la fin de ce chapitre ?

Angoissé par l’idée de la mort, le narrateur plonge dans une crise d’hystérie parce qu’il ne peut pas s’évader. Ses cris sont rendus par l’emploi de phrases exclamatives et les répétitions.

CHAPITRE XVIII (18)

Quand se passe la scène racontée ?

La scène se passe à  6 h du matin.

Qui a visité le narrateur dans son cachot ?

Le guichetier (le garde) est venu rendre visite au narrateur.

Que lui a-t-il demandé ?

Il lui demande ce qu’il voulait manger pour le déjeuner.

Qu’est-ce que le narrateur a cru ?

Pris de terreur, le narrateur a cru que l’heure de l’exécution est venue.

CHAPITRE XIX (19)

Quelle est la seconde personne qui a rendu visite au narrateur dans sa cellule ?

C’est le directeur de la prison qui est venu voir le narrateur dans son cachot.

Que lui a-t-elle demandé ?

 Il vient s’assurer si le narrateur ne se plaint de rien.

Qu’est-ce qui rend cette scène tragique ?

Cette scène est tragique parce qu’on y trouve des comportements illogiques : on demande au condamné, qui n’attend que l’exécution s’il ne se plaint de rien. L’indifférence des autres rend la situation du narrateur pathétique.

CHAPITRE XX (20)

Que pense le narrateur de ces visites ?

Le narrateur pense que ces visites relèvent du travail du personnel de la prison.

Quelle image le narrateur donne-t-il de la prison ?

Tout incarne pour le narrateur la prison. Malgré la gentillesse du geôlier, le narrateur le trouve lui aussi prison. La prison devient protéiforme, elle est sous forme d’une idée mais aussi sous forme de murs, de barreaux de fer, d’humains et murailles. La prison est comme un monstre qui dévore le narrateur.

Qu’est-ce qui explique l’angoisse du narrateur ?

L’angoisse du narrateur s’explique par sa prise de conscience que son heure est venue et qu’il n’a plus d’espoir d’être gracié.

CHAPITRE XXI (21)

Quelle est la troisième personne qui a visité le narrateur dans son cachot ?

 Un prêtre est venu rendre visite au narrateur dans sa cellule.

Pourquoi l’huissier de la cour royal est venu visiter le narrateur ?  

L’huissier de la cour royal est venu visiter le narrateur pour lui apprendre que son pourvoi en cassation a été rejeté et pour le transférer à la conciergerie.

Comment le narrateur a-t-il appris la nouvelle ?  

Il a d’abord accepté la décision, puis il l’a rejetée et pense à une éventuelle évasion.

Où le narrateur a-t-il été transféré et pourquoi ?

Il a été transféré à la conciergerie pour le préparer à l’exécution.

CHAPITRE XXII (22)

Où se trouve le narrateur ?

Le narrateur se trouve à la conciergerie pour les formalités administratives qui précédent l’exécution.

A quelle heure le narrateur a-t-il été transféré à la conciergerie ?  

On a transféré le narrateur à la conciergerie à 7h30 min du matin.

Qu’est-ce qui montre que le narrateur assume ses responsabilités ?

Quand l’huissier est venu avertir le narrateur, ce dernier n’a manifesté de résistance à cette demande, il s’est levé en toute connaissance de cause et a suivi l’huissier calmement. Ce n’est pas une résignation mais cela relève de la bonne éducation du narrateur et de son respect pour le règlement.

Qu’est-ce qui montre que les condamnations étaient courantes à l’époque ?

Ce qui montre que les condamnations étaient courantes à l’époque c’est que le cachot sera occupé le soir même par un autre condamné après le départ du narrateur.

Que rappelle le départ du narrateur vers la Conciergerie ?

Le départ du narrateur rappelle le départ des forçats pour Toulon.

Conditions atmosphériques

Le lieu

Les spectateurs

L’escorte

Moyens de transport

Il tombait une pluie de saison, une pluie fine et glacée

La cour de Bicêtre

La cour était plus encombrée encore de spectateurs que pour les galériens

L’huissier, un gendarme dans le compartiment

Quatre gendarmes à cheval autour de la voiture

Huit hommes pour un homme

La voiture attelée de chevaux

Complétez le tableau suivant :

Le spectacle du départ du narrateur vers la conciergerie

Le décor

Les spectateurs

L’acteur en action

La cour : espèce de petite place plantée d’arbre, la cour pleine de frange et d’eau

La pluie : une pluie de saison

La foule des prisonniers

J’ai eu plaisir à voir cette foule

Nous sommes montés

Je me sentais emporter

J’écoutais vaguement

Un tourbillon qui m’emportait

Le départ vers la conciergerie est assimilé à quel autre départ ?

Le départ vers la conciergerie est assimilé au départ vers la mort : « m’ensevelir dans cette tombe à deux roues ».

Comment le narrateur aborde-t-il sa mort ?

Le narrateur aborde sa mort avec sérénité et calme. Durant le trajet de Bicêtre à la conciergerie, le regard du narrateur était tourné vers l’intérieur. Le monologue interne montre que le narrateur se sépare petit à petit du monde des vivants pour plonger dans celui des morts. Un abîme se creuse entre lui et les autres qui bavardaient.

Qu’a de particulier l’itinéraire emprunté par le convoi du narrateur vers la conciergerie ?

L’itinéraire emprunté par le convoi rappelle le cortège royal de Louis XVI et souligne l’aspect spectaculaire des exécutions à Paris. Les exécutions prennent de plus en plus de dimension grandiose. Cet aspect de grossissement et de spectacle participe à détruire l’idée de la condamnation à mort en la détournant de son véritable objectif.

Relevez les contrastes entre ce que ressent le narrateur et l’indifférence des autres.

Devant la situation tragique du narrateur qui se contente d’écouter et de penser, le prêtre et l’huissier parlent de choses banales sans prêter attention à ses souffrances internes. Leur travail d’escorter les condamnés est devenu tellement routinier et répétitif qu’ils ont fini par perdre toute forme de sensibilité.

Comment s’est comporté le narrateur quand le convoi est arrivé à la conciergerie ?

En arrivant à la conciergerie, le narrateur s’est ressaisi et a vaincu momentanément sa peur.

Comment les exécutions sont-elles devenues à Paris ?  

Les exécutions sont devenues à Paris un véritable phénomène social.

Montrez que le narrateur projette ses sentiments sur les lieux qui l’entourent.

En arrivant à la conciergerie, tout paraît pour le narrateur sinistre et lugubre.

A quel sens sont réduites toutes les sensations du narrateur ?

 Les sensations du narrateur sont réduites à l’ouïe et à la vue. Il appréhende le monde à travers ses oreilles. Ainsi, le bruit des roues de la voiture et les édifices comme les tours de Notre Dame de Paris occupaient son esprit ainsi que le bruit de la foule.

Qu’est-ce qui donne un aspect tragique à cette scène ?

 La mort du narrateur est devenue un moment de liesse et de joie. Les autres sont insensibles aux souffrances de l’homme.

Qu’est-ce qui montre que le narrateur se sent déjà mort avant son exécution ?  

Certaines facultés du narrateur commencent à faiblir : « je me suis levé, j’ai fait un pas ; il m’a semblé que je n’en pourrais faire un second, tant ma tête était lourde et mes jambes faibles »

CHAPITRE XXIII (23)

Où le narrateur a-t-il été conduit ? Comment est-il considéré ?

Le narrateur a été conduit au cabinet (bureau) du directeur pour lui être livré.

Quelle autre mission attend l’huissier ?

L’huissier doit conduire un autre condamné à Bicêtre. Cela montre que les condamnations étaient monnaie courante à l’époque.

A quoi les condamnés sont-ils assimilés (comparés) ?

Les condamnés sont assimilés à une marchandise qu’on livre et qu’on reçoit ou à du gibier : « on m’a conduit/l’huissier m’a remis/un échange/gibier. »

Où le narrateur a-t-il été déposé ?

Le narrateur a été déposé dans un petit cabinet attenant à celui du directeur.

Qui était avec le condamné dans ce cabinet ?  

Le friauche, un autre condamné que l’huissier va conduire à Bicêtre.

Dans quel niveau de langue parle cet homme ?

Il parle dans une langue très relâchée (langue argotique)

Qu’est-il arrivé à cet homme ? Retracez l’histoire du vieil homme.

Cet homme est un condamné à mort qui sera conduit à Bicêtre en attendant les six semaines avant l’exécution.

L’âge

Ce qu’a fait le friauche

Ce qui est arrivé au friauche

-A six ans

-A neuf ans

-A dix ans

-A dix-sept ans

 

-A trente-deux ans

 

 

 

 

 

 

-A cinquante-cinq ans environ

-Il mendiait sur les routes

-Il commençait à voler

-Il est devenu voyou

-Il est devenu voleur

 

-Il a cherché en vain un travail.

 

 

 

 

 

 

-Il a volé du pain dans une boulangerie

 

-Il s’est évadé de la prison

-Il s’est rallié aux brigands qui tuaient sur les routes.

-Il a perdu ses parents

 

 

-Il a été arrêté puis envoyé aux galères.

 

-Il a quitté la prison où il avait amassé soixante six francs.

-On lui a donné un passeport jaune où on a écrit « ancien forçat » et on lui a interdit de quitter le village. Tout le monde avait peur de lui

 

-Il a été arrêté puis envoyé aux galères

 

-Il a été arrêté par les gendarmes

-Il a été condamné à mort.

Quel message veut passer Victor Hugo en citant l’exemple du vieil homme ?

Victor Hugo cite l’histoire du vieil homme pour montrer que la société est en grande partie responsable car c’est elle qui fabrique ces criminels.

Qu’est-ce que le vieil homme a demandé au narrateur ?

Le vieil homme a demandé au narrateur sa redingote car il pense la vendre pour acheter du tabac.

Comparez l’attitude du narrateur à celle du vieil homme.

Le narrateur se comporte comme quelqu’un qui n’a pas l’habitude de commettre des crimes alors que le vieil homme a vécu toute sa vie dans le crime.

CHAPITRE XXIV (24)

Pourquoi le narrateur a-t-il accepté de changer sa redingote avec la vieille veste du vieil homme ?  

Il a accepté de changer sa redingote avec le vieil homme parce qu’il a eu peur de lui.

Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?

On apprend qu’il est vulnérable, fragile et peureux.

CHAPITRE XXV (25)

Où le narrateur a-t-il été mis ?

 On a mis le narrateur dans une cellule.

Quelle faveur lui a-t-on accordé ?

 On lui a donné une table, une chaise et ce qu’il faut pour écrire.

Qui a partagé sa chambre et pourquoi ?

On a introduit avec lui un gendarme pour le surveiller de peur qu’il tente de se suicider.

CHAPITRE XXVI (26)

Quand se déroule cette scène ?  

Cette scène se déroule à dix heures (10 h) du matin.

A qui s’adresse le narrateur ?

Le narrateur s’adresse à sa fille en lui écrivant une lettre.

Qu’est-ce qui rend cette scène si pathétique ?

Cette scène est pathétique parce qu’on y trouve des plaintes, des souvenirs de la fille du narrateur, l’expression du désespoir. La joie de foule et les souffrances du narrateur. L’image de la petite fille sans le père. L’image de la fille sans père qui est obligée de vivre avec une réputation entachée.

Quels types de phrase emploi-t-il ?  

Il emploie les phrases exclamatives et interrogatives.

Montrez que le narrateur rend responsable la société ?

Le narrateur accuse les hommes (la société) d’avoir privé une fille de trois ans de son père.

Que ressent le narrateur dans ces moments de crise ?

Il ressent des douleurs morales intenses parce qu’il regrette ce qui s’est passé, il regrette d’avoir commis un crime et d’avoir entaché la réputation de sa fille pour tout le restant de sa vie.

Comment appelle-t-on le refus de mourir chez tous les êtres humains ?

Le refus de mourir chez les humains s’appelle l’instinct de survie. c’est pour cela que le narrateur tient à la vie lorsqu’il a senti qu’elle est menacée.

CHAPITRE XXVII (27)

Montrez que la mort a une emprise totale sur l’esprit du narrateur ?

L’idée de la mort a une emprise totale sur l’esprit du narrateur parce qu’il y pense souvent ; il envisage sa mort sous tous les angles.

De quelle machine parle le narrateur ?

Il parle de la guillotine.

Comment évoque-t-il cette machine ?

Il évoque cette machine en utilisant la périphrase ; il n’emploie pas son nom mais seulement ses caractéristiques, sa forme. C’est une façon de parler de la mort en détournant le sujet de la mort. Cela montre à quel point l’idée de la mort empoisonne le temps qui lui reste à vivre.

De quoi a-t-il peur : de mourir ou de souffrir avant de mourir ?  

Le narrateur a peur de souffrir avant de mourir.

CHAPITRE XXIII (28)

Que se rappelle le narrateur dans ces moments de crise ?

Il se rappelle le jour où il a vu la guillotine quand il était libre.

Montrez que le peuple se délecte (joie) dans le spectacle des exécutions ?

Les exécutions sont devenues pour le peuple des moments de joie et de fête. Ainsi, la fête commence à partir des préparatifs : la foule s’attroupe dès l’installation de l’échafaud, elle assiste au graissage de la rainure et à la décapitation.

Quand 11h a sonné à quoi le narrateur a-t-il pensé ?

Le narrateur pense que les préparatifs à son exécution sont en train de se faire.

Comparez : « je détournais la tête » et « je ne détournerai pas la tête ».

Avant sa condamnation quand il était libre le narrateur détourne la tête pour ne pas voir la décapitation, mais cette fois-ci il ne peut pas le faire parce que c’est sa tête qui va être coupée.

CHAPITRE XXIX (29)

De qui le narrateur pense-t-il obtenir la grâce ?

Le narrateur espère obtenir une grâce royale à la dernière minute.

Que préfère-t-il à la guillotine ?

Le narrateur préfère les galères à la guillotine parce qu’il tient à la vie.

Comparez ce choix à celui qu’il a fait lors du départ des forçats pour Toulon.

Quand il a assisté au départ des forçats à Toulon, il a préféré la mort aux galères, mais quand il a senti son exécution approcher il a changé d’avis et a préféré les galères. C’est ce qu’on appelle l’instinct de survie.

CHAPITRE XXX (30)

Qui a rendu visite au narrateur avant sa mort ?

Le prêtre de la prison qui est venu rendre visite au narrateur dans sa cellule.

Pourquoi le narrateur a-t-il dit : « c’est parmi tous ces hommes, le seul qui soit encore homme pour moi » ?

Etant croyant, le narrateur voit en le prêtre le dernier recours avant la mort parce qu’il pense qu’il va l’aider à se recueillir et à aborder la mort avec sérénité.

Pourquoi le narrateur a-t-il voulu rester seul ?

Il voulait rester seul parce qu’il considère le prêtre de la prison comme un simple fonctionnaire qui fait son travail. Les condamnations sont nombreuses au point où le prêtre est devenu comme une machine rouillée qui répète un discours stéréotypé.

Que pense le narrateur du prêtre ?

Le narrateur trouve le discours du prêtre fade et sans profondeur. Il répète un discours plat et sans âme.

Comment le narrateur qualifie-t-il la foule ?

Il l’a qualifiée de buveuse de sang comme un vampire.

Quel aspect prend la foule aux yeux du narrateur ?

La foule prend un aspect horrible aux yeux du narrateur. Elle est considérée comme un monstre avide de sang.

Quel genre de prêtre réclame le narrateur ? Pourquoi ?

Le narrateur réclame un prêtre crédible, qui ait foi, qui parle avec son âme et son cœur et non pas un prêtre qui répète comme un perroquet les paroles qu’il apprises durant sa fonction.

CHAPITRE XXXI (31)

Qui est entré dans la cellule du condamné ? Pourquoi ?

Le sous-architecte de la prison est venu prendre des mesures pour rénover les lieux.

Qu’est-ce qui rend cette scène tragique ?

Le tragique de la situation est l’ignorance totale des souffrances du narrateur. Il est considéré comme un objet dont on se débarrassera une fois l’exécution terminée.

Relevez les indices qui montrent la grossièreté du sous-architecte ?

Il l’appelle criminel et sourit en lui parlant.

Qu’a ressenti le narrateur après le départ du sous-architecte ?

 Il a ressenti une profonde amertume parce qu’on parle de lui comme s’il était déjà mort.

CHAPITRE XXXII (32)

Par qui le gendarme a-t-il été remplacé ?

Il a été remplacé par un autre gendarme.

Qu’est-ce que le gendarme remplaçant a de particulier ?

Le gendarme remplaçant est stupide et superstitieux.

Qu’est-ce que le gendarme remplaçant a demandé au narrateur ?

Il lui a demandé de revenir dans son rêve et lui donner les trois numéros gagnant à la loterie. Il croit que les morts rendent visite aux vivants dans leurs rêves.

Qu’est-ce qui montre que ce gendarme est un rusé ingrat ?

Le gendarme n’a pas voulu échanger ses habits avec le narrateur et il lui a fait perdre une occasion pour s’évader.

Montrez que cette scène a un caractère tragi-comique ?

Cette scène est tragi-comique parce que la présence du gendarme superstitieux provoque le rire dans une situation tragique.

CHAPITRE XXXIII (33)

Comment le narrateur a tenté d’oublier ses souffrances ?

Il a tenté d’oublier ses souffrances en se réfugiant dans les souvenirs d’enfance et de la jeunesse.

Comment ses souvenirs sont-ils qualifiés ?

Les souvenirs d’enfance sont qualifiés de doux et de calmes.

Qui le narrateur a-t-il rencontré dans le jardin ?

 Il a rencontré une jeune espagnole qui s’appelle Pepa.

CHAPITRE XXXIV (34)

A quel moment se passe cette scène ?

Cette scène se passe à 1h de l’après-midi.

Quel événement perturbe les beaux souvenirs du narrateur ?

Le narrateur revoit son crime et redevient angoissé après un moment de rêve.

Que ressent-il ?

Il ressent des remords et il regrette son crime.

Comment voit-il sa mort ?

Le narrateur regrette que sa vie soit terminée par une décapitation. Il trouve sa fin très malheureuse parce qu’il ne mérite pas ce châtiment

Que reproche le narrateur aux humains ?

Il reproche aux humains leur indifférence à ses souffrances.

Que veut faire le narrateur en sentant sa mort approcher ?

Il veut se repentir mais les humains ne lui laissent pas cette chance.

CHAPITRE XXXV (35)

A qui pense le narrateur dans ce chapitre ?

Le narrateur pense aux gens libres qui vaquent à leurs sorts.

Que regrette le narrateur ?

Il regrette son crime et s’apitoie sur son sort. Il apprécie la liberté quand il l’a perdue. Il regrette aussi que sa vie se termine par décapitation.

CHAPITRE XXXVI (36)

Quel souvenir le narrateur évoque-t-il dans ce chapitre ?

Le narrateur se souvient du jour où il a visité le bourdon de Notre-Dame de Paris.

Où se passe la scène relatée ?

L’événement raconté se passe au sommet de la tour de Notre Dame de Paris. Quand le narrateur était enfant, il est monté au sommet de la tour de Notre Dame de Paris pour voir les passants du haut de la tour. Mais au moment où les cloches retentissaient, le narrateur a failli tomber puis il s’est accroché.

Pourquoi le narrateur évoque-t-il ce souvenir ?

Le narrateur évoque ce souvenir parce qu’il ressent dans sa tête un étourdissement comme celui qu’il a ressenti lorsqu’il était au sommet de la tour au moment où les cloches sonnaient.

Comment appelle-t-on ce procédé stylistique employé pour évoquer un récit au moment où on raconte un autre récit ?

 On l’appelle un récit enchâssé.

CHAPITRE XXXVII (37)

Relevez du chapitre la description de l’hôtel de ville. 

Lieu décrit

caractérisation

Les parties décrites

caractérisation

L’hôtel de ville

Un édifice sinistre

Il est là, de plein pied avec la Grève.

Sombre, lugubre et si noir qu’il est noir au soleil.

Il vomit des gendarmes et regarde le condamné avec toutes ses fenêtres.

Toit

Clocheton

Cadran

Ses étages

Ses croisées

Ses escaliers

Ses arches

La face

Sa façade

Aigu et roide

Bizarre

Grand, blanc

A petite colonnes

Mille

Usés par les pas

A droite et à gauche

Toute rongée de vieillesse

 Ténébreuse

Quelle impression se dégage de la description de l’hôtel de ville ?

Il se dégage de cette description une impression de tristesse et de mélancolie.

CHAPITRE XXXIII (38)

Montrez que, plus le moment de l’exécution approche plus l’angoisse de la mort augment chez le narrateur.

Le chapitre est encadré par deux marqueurs de temps (il est une heure et quart/encore deux heures et quarante cinq minutes) cela montre que la hantise du temps est grandissante chez le narrateur qui se sent prisonnier de l’idée de sa mort.

Que ressent le narrateur à l’approche de sa mort ?

Le narrateur ressent un malaise physique grandissant.

Montrez que le narrateur vit la mort non seulement comme une torture morale mais aussi comme une souffrance physique. 

Le malaise physique est le signe extérieur d’un mal psychique interne causé par la torture morale de la condamnation. La mort est ainsi vécue comme un mal physique.

CHAPITRE XXXIX (39)

Qu’oppose le narrateur dans ce chapitre ?

Le narrateur oppose deux discours sur la mort : le sien et celui des responsables qui présument que le condamné ne ressent pas de douleurs lors de l’exécution, que la guillotine simplifie la mort.

Quel procédé stylistique emploie-t-il pour le savoir ?

Le narrateur emploie le discours rapporté.

Comment tourne-t-il en dérision le discours des autres sur la mort ?

Le narrateur emploie l’ironie et l’interrogation rhétorique.

Qu’est-il arrivé à Robespierre et à Louis XVI ?

Robespierre et Lui XVI ont été exécutés.

Montrez que le narrateur vit sa mort par anticipation ?

Le narrateur vit sa mort par anticipation en imaginant comment il sera et ce qu’il va ressentir.

CHAPITRE XL(40)

A qui pense le narrateur dans ce chapitre et pourquoi ?

Le narrateur pense au roi en espérant une éventuelle grâce.

Complétez le tableau suivant pour monter comment le narrateur qualifie le roi ?

Nom du roi

Caractéristiques morales du roi

Activités du roi

Pouvoir du roi

Vertu du roi

Même si le nom du roi n’est pas cité, on peut deviner qu’il s’agit de Charles X

Un homme unique

Il est haut

Sa vie n’est que gloire, grandeur, délices, enivrement.

Il tient quelque conseil de ministres

Il songe à la chasse de demain, au bal de ce soir.

Tout autour de lui amour, respect, vénération

Les voix les plus hautes deviennent basses en lui parlant et les fronts les plus fiers ploient

Il n’a que la soie et l’or sous les yeux

Il est bon (il peut gracier le narrateur)

CHAPITRE XLI(41)

Comment le narrateur a-t-il décidé d’affronter la mort ?

Il décide d’affronter la mort avec courage et détermination.

Quel est le temps verbal employé pour affronter la mort ?

Il utilise le futur simple.

Quelle est la figure de style employée pour souligner la lenteur de la torture morale du narrateur ?

Le narrateur emploie la figure de la personnification pour parler de la mort « demandons-lui » et l’énumération pour parler de la torture morale causée par l’idée de la mort.

Relevez les deux suppositions que le narrateur fait de ce que sera sa vie après la mort.

Il suppose que la vie après la mort sera soit un abîme de lumière (le paradis) soit un gouffre hideux (l’enfer).

Quelle forme de phrase emploie-t-il pour parler de sa vie après la mort ? 

Il emploie des forme impersonnelle suivie d’une complétive pour parler de la vie après la mort.

Relevez des moyens linguistiques pour exprimer des suppositions.

(il me semble que / ils sembleront / peut-être / il se peut bien aussi que / il est probable que.)

Pourquoi le narrateur emploie-t-il le futur simple pour parler de ce que sera sa vie après la mort ?

Il emploie le futur proche parce qu’il sent que sa mort est proche et qu’elle est devenue une réalité indéniable. L’espoir d’échapper à l’exécution diminue parce que la mort devient inévitable.

Relevez une supposition sur ce que sera la place de Grève après la mort du narrateur.

Le narrateur suppose que la place de la grève sera investi de morts venus assister à d’autres exécutions.

Qui le narrateur réclame-t-il pour répondre à ses questions sur la mort ?

Il réclame un prêtre faisant foi et non comme le prêtre de la prison pour répondre à ses questions.

CHAPITRE XLII(42)

Qu’a fait le narrateur après la visite du prêtre ?

Il s’est endormi parce qu’il a refusé le prêtre de la prison.

Quel rêve le narrateur a-t-il fait ?

 Il a fait un mauvais rêve : un soir chez lui une vieille femme est entrée en cachette dans la cuisine. Au moment où il allait la punir, il s’est réveillé.

Qu’a-t-on appris au narrateur après son réveil ?  

On lui a appris que sa fille Marie est venue lui rendre visite.

CHAPITRE XLIII(43)

Relevez le portrait de la fille du narrateur.

Portrait physique : elle est fraîche / rose /a de grands yeux / belle. 

Portrait moral : étonnée / inquiète / elle a poussé un cri.

Quelle est l’impression qui se dégage de ce portrait ?

Son portrait dégage une impression de désolation.

Qu’a ressenti le narrateur après s’être ignoré de sa propre fille ?

Il a ressenti une grande amertume et un désespoir total.

Pourquoi le narrateur a dit : « je ne tiens plus à rien. » ?  

Puisque la fille ne reconnaît pas son père, le narrateur n’a plus de raison de vivre.

Qu’est-ce qui rend cette scène si pathétique ?

Cette scène est hautement pathétique parce qu’elle présente une situation dramatique : le narrateur n’est pas reconnu par sa propre fille, sa seule raison de vivre. Puis la fille qui a toute la vie devant elle se trouve privée de son père et de l’amour paternel.

CHAPITRE XLIV(44)

Comment le narrateur se prépare-t-il pour affronter la mort ?

Après la triste visite de sa fille, le narrateur se sent prêt pour la mort. Alors il se concentre sur l’exécution en vivant par anticipation sa mort.

Combien de temps lui reste-t-il à vivre ?

Il lui reste une heure avant la mort.

CHAPITRE XLV(45)

Quel est le temps verbal employé et pourquoi ?

Le temps employé est le futur simple. Son emploi est justifié par l’approche de la mort. En plus, il vit sa mort par anticipation.

A quoi le peuple est-il assimilé (comparé) ?

Le peuple est décrit comme un être insensible aux souffrances du condamné. Un être sadique qui tire du plaisir dans les souffrances des condamnés.

CHAPITRE XLVI(46)

Qu’est-ce que le narrateur a décidé d’écrire ?

Il décide d’écrire quelques pages pour sa fille lui expliquant pourquoi il lui a laissé un nom de famille déshonorant.

Pourquoi le narrateur a-t-il décidé d’écrire pour sa fille ?

Le narrateur croit que sa fille a le droit de savoir l’histoire de son père.

CHAPITRE XLVII(47)

Pourquoi cette lettre ne figure-t-elle pas dans le roman ?

Cette lettre ne figure pas dans le roman parce que le manuscrit a été égaré.

CHAPITRE XLVIII(48)

Partagez ce chapitre en deux parties et donnez un titre à chacune d’entre elles.

-La première partie relate les préparatifs du condamné dans la Conciergerie (retour en arrière).

-La deuxième relate le trajet dans la charrette de la Conciergerie vers l’échafaud (retour en arrière).

Où se trouve le narrateur ? Comment se sent-il ?

Il se trouve dans une chambre de l’hôtel de ville (avec retour en arrière à la conciergerie et le transfert). Il se sent faible mais déterminé à subir sa condamnation.

Où sera-t-il conduit ? Comment le prépare-t-on à cette épreuve ?

Il sera conduit à la place de Grève pour être exécuté. On le prépare physiquement en lui faisant la toilette du condamné.

Comment le peuple est-il qualifié ?  

Le peuple est qualifié d’animal qui hurle (pousse des cris).

Relevez le champ lexical du peuple animalisé.

Le peuple qui aboie/ la foule hurlait/ les mille têtes hurlantes.

Montrez que la foule est présentée comme une seule entité.

La foule est présentée comme une seule entité par l’emploi de :

-Termes singuliers mais qui représentent un pluriel comme : foule, peuple, populace.

-Hyperboles comme : mille têtes, une mer de têtes.

Montrez que la foule est réduite à une seule voix.

La foule est réduite à une seule voix par l’emploi des verbes comme crier, hurler, de noms comme hurlement, bruit ou d’adjectifs comme hurlante.

Comment se comporte le narrateur avant son exécution ?

Le narrateur se comporte docilement, il ne proteste pas contre ce que lui font le bourreau et ses valets, il exécute leurs ordres : « ils m’ont dit de m’asseoir ; je me suis assis. » il affronte la mort avec responsabilité et accepte son sort.

Que ressent le narrateur à l’approche de la mort ?

Le narrateur sent la mort le gagner avant même son exécution. Ainsi, ses jambes fléchissent, sa nuque reste paralysée, ses pas sont mous. Il perd certaines facultés « le cœur m’a failli, je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre. »

Quelle est la forme de phrase la plus utilisée ? Pourquoi ?

Il utilise la forme factitive à sens passif. Le narrateur subit l’action des autres, il est déjà mort en occupant la place du COD « on m’a déposé, ils m’ont fait traverser, ils m’ont poussé… »

Relevez les étapes des préparatifs à l’exécution.  

Les préparatifs à l’exécution : on lui a coupé les cheveux/ on lui a enlevé la veste/ on lui a attaché les deux mains derrière le dos/ on lui coupé le col de la chemise/ on lui a lié les deux pieds.

On remarque que le narrateur n’est pas assisté moralement dans cette épreuve. Cela rend son cas très pathétique et fait de lui un héros tragique par excellence.

Montrez que le condamné est comme un acteur qui se prépare pour jouer un rôle ?

Le narrateur est présenté comme un acteur qui se prépare à jouer son rôle : d’abord, il est présenté dans les coulisses en train de faire sa toilette ensuite il entre sur scène où il perçoit la lumière blanche, puis il est acclamé par les spectateurs venus assister au spectacle ; de plus il ressent le trac et il fait trois pas pour paraître à son public.

Peut-on considérer le narrateur comme un héros tragique ? Justifiez votre réponse.

Oui, on peut considérer le narrateur comme héros tragique qui subit le sort infligé par les humains et contre lequel il se débat jusqu’à la dernière minute de sa vie mais qui finit par mourir.

Montrez que Victor Hugo théâtralise cette exécution pour banaliser la peine de mort et pour la dépasser en rendant le cas du narrateur très pathétique. 

Victor Hugo théâtralise cette condamnation pour montrer que la peine de mort est une mascarade sociale faite non pas pour corriger mais pour donner du spectacle au peuple avide de sang et de mort. D’ailleurs, la cellule des condamnés ne désemplit pas. Le châtiment suprême ne sert donc pas de leçon de morale puisque les crimes continuent dans la société. Les exécutions deviennent un moment de joie et de liesse et le tragique se trouve ainsi détourné. Le narrateur est présenté comme un homme responsable qui accepte son sort, qui se trouve seul dans un monde sans âme et sans pitié. Le narrateur subit les actions des autres sans protester, il inspire la pitié parce qu’il n’est pas assisté par un prêtre honnête. Il se sent seul abandonné de tout le monde même de sa fille qui ne le reconnaît pas.

CHAPITRE XLIX(49)

Qu’a demandé le narrateur au magistrat ?

Le narrateur a demandé au magistrat une grâce.

Comment était la réponse du magistrat ?

La réponse était négative et ironique.

Pourquoi le narrateur a-t-il demandé cinq minutes ?

Il a demandé cinq minutes de plus parce qu’il espérait avoir une grâce à la dernière minute. Hélas ce ne fut pas le cas.

Que ressentait le narrateur avant son exécution ?

Le narrateur est pris de panique en entendant les bourreaux monter le chercher pour l’exécuter.

A quelle heure l’exécution a-t-elle eu lieu ?

Elle a eu lieu à quatre heures de l’après-midi (16h). L’indicateur temporel « QUATRE HEURES) met un terme à toute forme d’espoir d’échapper à la mort. Il pourrait être considéré comme le couperet de la guillotine qui tranche la tête du condamné et qui met fin au roman.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 09/06/2023

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