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Résumé du chapitre 1 - Candide Voltaire
Candide est un gentil garçon né dans un beau château de Westphalie (Allemagne actuelle). On le soupçonne d’être le fils illégitime de la sœur du baron Thunder-ten-tronckh. Celui-ci néanmoins l’élève, et lui donne pour précepteur Pangloss, qui lui enseigne la « métaphysico-théologocosmolo-nigologie. » Selon cette science, tout a été fait pour le mieux dans les meilleurs des mondes possibles.
La femme du Baron est obèse, et à ce titre, très respectée par les villageois. Le Baron et elle ont une fille, Cunégonde, très appétissante elle aussi. La jeune fille surprend Pangloss et une femme de chambre en train de faire l’amour, ce qui lui donne envie d’en faire autant avec Candide. Le jeune garçon est d’ailleurs déjà amoureux d’elle. Malheureusement, le Baron surprend les jeunes amants derrière un paravent et chasse Candide du château en lui bottant les fesses.
Résumé du chapitre 2
Candide est désespéré. Il erre jusqu’à la ville voisine (Valdberghoff-trarbk-dikdorff), mourant de faim et sans argent puis, devant un cabaret, croise deux hommes en uniforme bleu. Les soldats lui annoncent que sa fortune est faite : il a la taille parfaite, et n’aura rien à payer. Candide est alors enrôlé sans le savoir dans l’armée du des Bulgares (c’est-à-dire des Prussiens) où, à force de coups de bâtons, il apprend à marcher au pas. Croyant qu’il est libre, Candide part en promenade jusqu’à ce que des soldats le rattrapent et le jettent au cachot. On lui demande alors de choisir entre plusieurs milliers de coups de bâton et douze balles dans la cervelle. Candide ne comprend pas pourquoi il doit trancher, car Pangloss lui a enseigné la « liberté d’indifférence ». On le roue alors de coups, jusqu’à faire apparaître ses nerfs et ses muscles. Candide demande qu’on l’exécute, ce que les soldats s’apprêtent à faire lorsque passe le roi des Bulgares qui, comprenant que Candide est un métaphysicien (un philosophe) et ne connaît donc rien à la vie, le gracie. Candide est guéri par un chirurgien en quelques semaines semaines alors que le roi s’apprête à combattre le celui des Abares (c’est-à-dire des Austro-Hongrois.)
Résumé du chapitre 3
Candide s’échappe du front où meurent des dizaines de milliers d’hommes. Il déserte et se réfugie dans un village, puis dans un autre, où les deux armées respectives ont massacré les civils ennemis, tuant les enfants, les vieillards et éventrant les femmes après les avoir violées. Candide se rend alors en Hollande, terre chrétienne où, pense-t-il, il sera bien traité. Mais il est violemment chassé par un monsieur vêtu de noir et sa femme pour avoir douté que le pape soit l’Antéchrist. La femme lui verse un seau d’excréments depuis le balcon. Candide est finalement recueilli par un « anabaptiste » (non baptisé) appelé Jacques qui le nourrit, lui donne de l’argent et lui propose de travailler dans ses manufactures. Candide se confond en remerciements. Il croise alors un horrible mendiant malade au visage putréfié.
Résumé du chapitre 4
Candide découvre que le mendiant malade n’est autre que Pangloss. Celui-ci lui apprend que Cunégonde est morte, trucidée et violée par les soldats bulgares, qui ont aussi massacré son père le baron, sa mère la baronne et son frère. Le château a été complètement détruit. Candide s’évanouit. A son réveil, Pangloss lui explique que c’est la servante de la baronne, Paquette, qui lui a donné la vérole (la syphilis), dont il est en train de mourir.
Candide convainc Jacques l’anabaptiste de payer les soins de Pangloss, qui se remet de sa maladie après avoir tout de même perdu un oeil et une oreille. Jacques fait de lui son comptable, et emmène Candide à Lisbonne pour ses affaires. Pendant tout ce temps, Pangloss continue ses raisonnements tendant à prouver que tout est pour le mieux car tout a une raison d’être. Mais peu avant d’atteindre le port, le bateau est assailli par une terrible tempête.
Résumé du chapitre 5
La tempête fait rage sur le bateau. Un matelot frappe Jacques l'anabaptiste. Mais il manque de tomber à l’eau en portant son coup. Jacques vient à son secours et tombe à la mer. Le matelot ne fait pas un geste pour le sauver et Pangloss convainc Candide de ne pas plonger non plus en lui prouvant a priori que le port a été fait pour que Jacques y meurt noyé. Le bateau chavire et tous les hommes meurent à l’exception du matelot, qui nage jusqu’à la rive, et de Pangloss et Candide, portés par une planche vers le rivage.
A peine arrivés à Lisbonne, les deux amis sont surpris par un terrible tremblement de terre (qui eut réellement lieu à Lisbonne en 1755) et qui déchire la ville et ses habitants. Voyant son heure arrivée, le matelot se jette sur l’alcool et les femmes, malgré les remontrances de Pangloss. Candide, lui, voyant la fin du monde, ne demande qu’un peu d’huile et de vin. Pangloss continue de raisonner. Le lendemain, Candide et lui sont toujours vivants. La ville est en ruine, et les habitants s’entraident. Pangloss, néanmoins, demeure persuadé que tout a été fait pour le mieux.
Un homme vêtu de noir, un inquisiteur, interroge Pangloss au sujet du péché originel. Pangloss répond que la chute de l’homme n’est pas incompatible avec le meilleur monde possible et la nécessité absolue. L’inquisiteur fait signe a son estafier (laquais, tueur.)
Résumé du chapitre 6
Pour conjurer un éventuel nouveau tremblement de terre, l’université de Coïmbre décide de brûler quelques êtres humains (c’est un autodafé, une exécution d’hérétiques devant renoncer à leur foi), parmi lesquels un Biscayen, deux Portugais, Pangloss et Candide.
Candide et Pangloss sont conduits en prison, puis on leur fait suivre une procession, vêtus de mitres (le chapeau des évêques). Candide reçoit des fessées tout le long. Les trois autres coupables sont brûlés, Pangloss est pendu et Candide n’a plus que ses yeux pour pleurer. Un nouveau tremblement de terre a lieu. Les exécutions n’ont donc servi à rien. Soudain, une vielle femme l’aborde et lui demande de le suivre.
Résumé du chapitre 7
La ville femme emmène Candide dans une maison où elle le soigne et lui apporte chaque jour un repas. Candide ne comprends pas sa générosité. Au bout de quelques jours, au lieu de lui porter son repas, elle le demande la suivre. Ils marchent dans la campagne jusqu’à une maison où, dans un cabinet doré, l’attend Cunégonde. Celle-ci lui apprend qu’elle a bien été violée et blessée mais que, contrairement à ses parents et son frères, elle n’a pas succombé. Candide lui raconte tout ce qui lui est arrivé depuis les baisers qu’ils ont échangés au château.
Résumé du chapitre 8
Cunégonde fait à Candide le récit de sa triste histoire. Au château, elle a été violée par un soldat Bulgare qui lui a planté son couteau dans le flanc, puis a été sauvée par un capitaine Bulgare qui tue le soldat alors qu’il est encore au-dessus d’elle. La capitaine la fait prisonnière de guerre, cuisinière puis la vend finalement à un Juif nommé Don Issacar. Ce dernier l’emmène au Portugal et l’installe dans la maison où elle se trouve. Mais le grand inquisiteur (celui qui a fait condamner Candide et Pangloss) l’aperçoit à la messe et finit par faire conclure à Don Issacar un marché selon lequel ils se partageront Cunégonde selon les jours de la semaine.
Cunégonde est finalement invitée par le grand inquisiteur à assister à l’autodafé où elle reconnaît Pangloss, puis Candide. C’est elle qui mande sa vielle pour prendre soin de Candide et le lui amener. Le Juif Don Issacar fait alors irruption.
Résumé du chapitre 9
Arrivé dans la maison, le Juif Issacar sort un poignard et se rue sur Candide. Mais celui-ci dispose d’une épée que la vielle lui a donné, et transperce le Juif, qui meurt sur le coup. Cunégonde craint pour eux et, Pangloss étant mort, Candide et elle consultent la vielle. Le dimanche pointant - ce jour appartenant à l’inquisiteur - celui-ci arrive à son tour et, Candide réalisant qu’il le fera brûler ainsi que Cunégonde, le transperce à son tour.
La vielle conseille à Cunégonde et Candide de s’enfuir à cheval à Cadix. Lai Sainte-Hermandad (la police) arrive et fait enterrer l’inquisiteur et jeter Issacar dans une fosse. Candide, Cunégonde et la vielle se retrouvent alors dans un cabaret de la ville d’Avacéna, dans la Sierra-Morena.
Résumé du chapitre 10
Les trois compagnons de misère découvrent au matin que tout l’argent de Cunégonde a été volé, probablement dans une auberge de Badajoz, où ils ont séjourné. La vieille suggère de vendre un cheval pour se rendre à Cadix. Arrivés là-bas après avoir traversé différentes villes, Candide se fait nommer capitaine d’infanterie dans une expédition vers le Paraguay pour ramener à la raison des révérends jésuites accusés d’avoir fomenté des révoltes contre les rois d’Espagne et du Portugal.
Sur le bateau, Candide espère que le meilleur de monde se trouve de l’autre côté de l’océan. La vieille laisse entendre qu’elle a connu des malheurs pire encore que ceux de Cunégonde et s’apprête à les leur conter.
Résumé du chapitre 11
La vielle raconte à Candide et Cunégonde qu’elle est la fille d’un pape (Urbain X) et de la princesse de Palestrine. Elle a vécu une enfance de rêve dans un palais dont le luxe surpasse en tous points celui de Cunégonde. Surtout : la vielle était belle, aimée de tous et fiancé à un magnifique prince - le prince de Massa-Carrara - qui se retrouve malheureusement assassiné par une ancienne maîtresse sans doute jalouse. La jeune fille et sa mère s’embarquent sur un bateau pour aller consoler leur chagrin sur un terre de Gaète (une province italienne) mais le navire est abordé par des corsaires.
Les deux femmes et leurs servantes sont faites prisonnières. La jeune fille sublime encore vierge est violée par la capitaine corsaire, qui est noir. Arrivées au Maroc, le capitaine tombe sur des noirs rivaux qui provoquent une sanglante bataille durant laquelle la mère, la capitaine et toutes les suivantes sont massacrées. La jeune fille (c’est-à-dire la vielle) se retrouve alors évanouie sur un tas de cadavres. A son réveil apparaît un homme blanc qui lui paraît bon. Il lui dit en italien : « Quel malheur d’être sans c... !» (sans couilles.)
Résumé du chapitre 12
Le garçon apprend à la jeune fille qu’il est castré a été musicien de sa mère la princesse de Palestrine. Il lui promet de la ramener en Italie tout en pestant de ne pas avoir de couilles, tant il la trouve belle. Mais il la vend finalement à un dey d’Alger (régent sous l’Empire ottoman), où elle attrape la peste. Elle est alors revendue de marchands en marchands, passe par Alexandrie jusqu’à Constantinople, où un aga (un général) de janissaires (l’élite de l’armée ottomane, formée d’esclaves chrétiens) s’empare d’elle et l’emmène à Azof, près de la mer Noire où il combat les Russes. Mais durant le siège, la famine fait rage si bien qu’on lui coupe une fesse pour nourrir les janissaires. Les Russes les massacrent et la fille est à nouveau vendue, devient jardinière, est fouettée, puis servante de cabaret à Riga (actuelle Lettonie) et Rotterdam. Ainsi vieillit-elle dans la misère et les souffrances, jusqu’à être mise au service du Juif don Issacar, qui la mit lui-même au service de Cunégonde.
Résumé du chapitre 13
Le bateau rejoint Buenos-Aires où le gouverneur Don Fernando d’Ibaraa, y Fuigeora, y Mascarenes, y Lampourdos, y Souza les accueille. Il tombe instantanément amoureux de Cunégonde et lui déclare sa flamme, offrant un mariage le lendemain. Cunégonde consulte la vielle qui lui suggère d’accepter pour retrouver de l’argent et faire la fortune de Candide.
Mais un bateau débarque avec à son bord un alcalde (un juge) envoyé pour poursuivre les assassins du grand inquisiteur. La piste des fuyards a été retrouvée grâce aux bijoux volés. La vielle ordonne alors à Candide de partir sur le champ s’il ne veut pas être brûlé.
Résumé du chapitre 14
Candide se morfond à l’idée d’abandonner Cunégonde, d’autant plus qu’il ignore tout de son projet de mariage avec le gouverneur. Son valet Cacambo le console quelque peu. Il connaît très bien la Paraguay, car il a travaillé comme cuistre (cuisinier) dans un collège de l’Assomption (capitale du Paraguay). Il suggère à Candide de se ranger du côté des jésuites Los Padres en guerre contre les rois d’Espagne et du Portugal.
Candide est présenté au commandant Jésuite, qui lui parle allemand, et découvre qu’il n’est autre que le frère de Cunégonde qu’il croyait avoir été assassiné par les Bulgares. Candide lui apprend que sa sœur est en vie, et se trouve avec le gouverneur de Buenos-Aires.
Résumé du chapitre 15
Le frère de Cunégonde, commandant Jésuite, raconte à Candide comment il a survécu à l’attaque des Bulgares. Il a été mis dans une charrette et été donné pour mort avec son père et sa mère, mais un Jésuite - le père Croust - s’aperçoit qu’il est encore vivant et le soigne en trois semaines. Il est alors envoyé chez les Jésuites du Paraguay, où il fait carrière et devient colonel et prêtre.
Candide apprend au Révérend Père (le frère de Cunégonde) que celle-ci est vivante, et se trouve chez le gouverneur de Buenos-Aires. Tous deux entendent la sauver mais, lorsque Candide fait part au frère de son projet de l’épouser, celui-ci entre dans une colère noire et le frappe. Candide dégaine son épée et transperce le frère. Il tombe en larmes.
Cacambo habille Candide des vêtements du mort et s’enfuit à cheval avec son maître vers la frontière.
Résumé du chapitre 16
Dans leur fuite, tandis qu'ils s'étaient arrêtés pour manger, ils aperçurent deux jeunes filles nues coursées par des singes qui leurs mordent les fesses. Candide les met est en joue et abat les deux animaux. Les jeunes filles sont en pleurs et Cacambo révèle à Candide qu’il vient en réalité d’abattre leurs amants. Le héros et son serviteur s’enfoncent dans un bois, où ils dinent et s’endorment.
A leur réveil, Candide et Cacambo se découvrent attachés, prisonniers des Oreillons (des Indiens). Ces derniers haïssent les Jésuites et menacent de les faire bouillir et rôtir. Heureusement, Cacambo s’adresse à eux dans leur langue et propose de les laisser vérifier par eux-même le meurtre de Jésuite dont Candide est coupable. Les Oreillons prennent les vêtements du colonel et reviennent avec la conviction que c’est bien Candide qui l’a tué. Pour ce motif, les deux compagnons sont non seulement libérés, mais aussi fêtés et honorés.
Résumé du chapitre 17
Candide et Cacambo se dirigent vers la Cayenne (actuelle Guyane française) et découvrent le pays d’Eldorado. Des enfants du village, qu’ils prennent pour des fils de roi, jouent avec des pierres précieuses. Le magister du village (maître d’école) vient chercher ses élèves, qui jettent à terre les pierres précieuses comme de vulgaires cailloux. Candide et Cacambo s’empressent de les ramasser pour les apporter au Magister qui sourit et les laisse tomber au sol.
Arrivés dans une maison, qui est un cabaret (une auberge), et ressemble à un palais, ils sont reçus somptueusement à dîner avec des marchands et des voituriers. Le dîner est splendide, et les mets s’enchaînent. Cacambo et Candide paient l’hôte et l’hôtesse avec l’or qu’ils ont ramassé. Ces derniers s’esclaffent car l’or est ici un vulgaire caillou. Ils leurs annonce que le repas est gratuit, car payé par le gouvernement.
Résumé du chapitre 18
L’hôte conduit Cacambo et Candide dans la demeure d’un vieillard réputé sage. Cacambo est traité en maître, et Candide, en valet. Toutes les valeurs sont inversées. Le vieillard, qui a 172 ans, explique aux étranger que le pays d’Eldorado est l’ancien territoire des Incas (anéantis par les Espagnols) et demeuré protégé depuis grâce à d’immenses falaises. Aucun habitant n’entre ni ne sort. Candide le fait interroger sur la question de Dieu. Le vieillard semble surpris. L’existence d’un Dieu unique et universel lui semble une évidence. Chez eux, tous les habitants sont prêtres. Mais ces derniers ne prient pas, car ils n’ont rien à demander (puisqu’ils ont tout.) Ils ne cessent en revanche de remercier.
Candide et Cacambo sont alors conduits au palais du roi, escortés par des moutons volants. Ils sont reçus comme des princes, baignés, coiffés, habillés, et invités à la table du roi, homme simple et bon, qui leur fait visiter la ville. Le héros et Cacambo restent ici un mois, jusqu’au jour où Candide réalise qu’il serait bien plus riche à l’extérieur s’il emportait une partie de l’or. Le roi leur déconseille vivement ce projet, mais les laisse cependant libres. Il les aide même à franchir les interminables montagnes en ordonnant à trois mille de ses ingénieurs de leur construire une machine spéciale. Cacambo et Candide sont hissés en emportent avec eux un trésor immense. Direction : la Cayenne.
Résumé du chapitre 19
Après un long périple durant lequel ils perdent la quasi totalité de leurs moutons, Candide et Pangloss arrivent à Surinam (ancienne Guyane néerlandaise). Ils rencontrent alors un nègre à la main et la jambe coupées. C’est son maître qui l’a amputé après qu’il se soit coincé la main dans une machine à produire le sucre et qu’il ait ensuite essayé de s’enfuir. Candide est en larmes et dit à Pangloss qu’il lui faut renoncer à son optimisme.
Ils rencontrent un patron espagnol à qui Candide conte son aventure avec Mlle Cunégonde et son désire de l’arracher des mains du gouverneur, mais le patron espagnol le détourne de ce projet craignant sa mort, et celle de Candide. Résultat, le jeune homme confie à Pangloss le soin de racheter Cunégonde, pour deux millions s’il le faut, et de le rejoindre à Venise, un pays libre où il compte se rendre.
Mais Candide se fait avoir par un autre patron espagnol, Vanderdendur, qui le devance en bateau et lui vole tout son trésor. Candide va se plaindre chez un juge hollandais ; il fera ce qu’il peut au retour de Vanderdendur et lui demande lui aussi une forte somme.
Finalement, Candide trouve un bateau français qui s’apprête à voguer vers Bordeaux. Il cherche un compagnon de voyage - le plus désespéré possible - et le trouve en la personne d’un savant, volé par sa femme et battu par son fils.
Résumé du chapitre 20
Le savant s’appelle Martin. Il est manichéen (une doctrine fondée sur l’opposition entre le bien et le mal.) Le mal, pour lui, est partout.
Pendant qu’ils devisent, deux bateaux combattent à proximité. Celui qui finit par couler n’est autre que celui du pirate hollandais (Vanderdendur). Candide sauve de l’eau un de ses moutons, mais tout son trésor est englouti. Il se trouve néanmoins vengé, et continue de bavarder pendant 15 jours avec Martin.
Résumé du chapitre 21
Candide et Martin réfléchissent à propos de la France et en disent le plus grand mal. Candide explique qu’il se fiche de découvrir ce pays et que la seule chose qui lui importe est de retrouver Cunégonde à Venise.
Il demande à Martin si, selon lui, les hommes ont toujours été mauvais. La réponse du savant est claire : les hommes n’ont jamais changé.
Résumé du chapitre 22
Candide et Martin décident de faire un détour par Paris. Le premier tombe malade mais trouve rapidement une petite cour de médecins et de dévotes enchantés de le soigner pour lui soutirer son argent. Les deux héros font également la connaissance d’un petit abbé périgourdin qui les mène au théâtre. Candide s’intéresse alors une actrice appelée Mlle Clairon. Mais l’abbé le mène finalement chez la comtesse de Parolignac, qui tient chez elle salon et où l’on joue au pharaon (un jeu de cartes). Candide y perd un grosse somme et fait la connaissance d’un homme savant, qui lui rappelle Pangloss. La marquise prend alors Candide à part et s’offre à lui pour lui subtiliser ses bagues en diamants. Candide ne résiste pas mais s’en veut ensuite de son infidélité. Il conte à l’abbé toutes ses aventures et en particulier son amour pour Mlle Cunégonde. Le lendemain, comme par hasard, il reçoit une lettre de celle-ci lui disant qu’elle est à Paris, malade, et que que le gouverneur de Buenos-Ayres s’est emparé de tout l’argent.
Candide arrive au chevet de la fausse Cunégonde ; une suivante prétend qu’on ne peut ni la voir, ni lui parler ; une main sort et Candide la couvre de diamants. Soudain, l’abbé périgourdin apparaît en compagnie d’un exempt (un policier) qui l’arrête avec Martin et veut les conduire en prison. Ils ont été dupés par l’abbé. En chemin, Candide offre à l’exempt trois diamants pour éviter la prison. Celui-ci se montre très docile et les mène chez son frère, à Dieppe, où il les aide à embarquer sur un bateau hollandais en direction de Portsmouth, en Angleterre.
Résumé du chapitre 23
Martin et Candide débarquent à Portsmouth où une foule de gens se presse sur les quais. Ils assistent alors à l’exécution d’un amiral anglais ayant combattu les Français mais n’ayant pas tué assez d’ennemis. Candide est outré, et décide de quitter sur le champ l’Angleterre. Le patron hollandais prépare le bateau et, deux jours plus tard, les emmène à Venise après avoir longé la France et être passé devant Lisbonne.
Résumé du chapitre 24
Arrivé à Venise, Candide fait chercher Cacambo partout dans la ville, en vain. Le héros est au désespoir, et imagine Cunégonde morte. Martin pense que Cacambo l’a trompé, en partant avec son argent, et peut-être même avec sa maîtresse. Ils aperçoivent alors un jeune théatin (un moine) accompagné d’une fille. Candide parie avec Martin que ces deux-là heureux et les invite à dîner.
La fille en question se trouve être Paquette, ancienne maîtresse de Pangloss, à l’époque du château. Celle-ci exerce depuis le métier de prostituée et fait à Candide le récit de ses tristes aventures en lui contant la liste de ses amants - confesseur, médecin et juge - l’ayant achetée puis invariablement trompée. La veille, elle a été battue par un officier et doit donc faire semblant d’aller bien pour plaire à Frère Giroflée (le moine théatin). Celui-ci explique à Candide et Martin qu’il hait le monastère dans lequel il vit, où on l’a forcé d’entrer et dont l’argent qu’il tire ne lui sert qu’à payer des filles.
Candide a perdu son pari. Il donne de l’argent à Paquette et Frère Giroflée, mais Martin doute que cela contribue à leur bonheur. Candide cherche en vain un être humain heureux et évoque le sénateur Pococuranté qui a la réputation de n’avoir jamais connu le chagrin. Il s’apprête alors à lui rendre visite.
Résumé du chapitre 25
Candide et Martin arrivent au palais du noble Pococuranté. Ils découvrent alors que celui-ci s’ennuie de tout, des jolies filles comme des tableaux de maître, de la grande musique comme d’Homère. Idem pour Horace et Cicéron, les sciences et le théâtre. Et Milton (un poète Anglais), n’en parlons pas.
Candide le croit heureux et au-dessus de tout, mais Martin en doute fort. Candide ne s’aperçoit même pas que ni Paquette, ni frère Giroflée ne sont venus le remercier.
Résumé du chapitre 26
Candide et Martin dînent dans leur hôtel à Venise lorsqu’ils croisent Cacambo couvert de suie. Il est devenu esclave et explique furtivement à Candide que Cunégonde se trouve à Constantinople. Ils doivent partir après le dîner. A table, six étrangers aux allures royales se font annoncer par leur esclave un départ imminent. Tous expliquent à Candide avoir perdu leurs différents royaumes et être à Venise pour le carnaval. Le dernier, Théodore, élu plusieurs fois roi de Corse, n’a plus d’argent et s’en fait offrir par les autres princes déchus ainsi que par Candide. Ce dernier ne songe alors qu’à rejoindre Cunégonde.
Résumé du chapitre 27
L’un des six étrangers, le sultan Achmet, accepte de conduire Candide et Martin à Constantinople. Sur le bateau, Cacambo leur explique que Cunégonde est désormais esclave du prince Ragotski, chez qui elle fait la vaisselle (avec la vieille), et qu’elle est devenue horriblement laide. Cacambo a dû payer grassement le gouverneur de Buenos-Ayres pour récupérer Cunégonde et s’est ensuite fait voler son argent par des pirates.
Arrivés sur un canal de la mer Noire, Candide rachète Cacambo à son maître et s’embarque sur une galère. Il découvre alors que deux des forçats ne sont autres que Pangloss et le frère de Mlle Cunégonde, toujours vivants finalement. Il les rachète aussi au commandant et l’enjoint à les mener au plus vite vers Constantinople. La ville atteinte, des juifs lui achètent des diamants à moitié prix et Candide, après les retrouvailles, s’élance à la recherche de Cunégonde.
Résumé du chapitre 28
Le baron, frère de Mlle Cunégonde, raconte à Candide comment il à survécu au coup d’épée que ce dernier lui avait porté et qu’il avait cru mortel. Soigné par un apothicaire (un pharmacien), il est mis en prison à Buenos-Ayres par les Espagnols puis il est envoyé à Constantinople auprès de l’Ambassadeur de France. On le trouve alors tout nu, se baignant avec un jeune page musulman et on l’envoie aux galères.
Pangloss, lui, a miraculeusement survécu à la pendaison car la corde était mouillée. Un chirurgien a récupéré son corps et, au moment de faire l’incision, s’est aperçu qu’il était vivant. Pangloss est alors fait laquais d’un chevalier de Malte puis mis au service d’un marchand vénitien en route pour Constantinople. Là-bas, dans une mosquée, il croise une jeune dévote en compagnie d’un imam (un prêtre musulman) et remet entre les seins de la jeune fille un bouquet de tulipes qui était tombé. Il est alors lui aussi battu et envoyé par hasard sur la même galère que le frère de Cunégonde.
Résumé du chapitre 29
Les protagonistes arrivent sur le rivage de la Propontide (la mer de Marmara, en Turquie) et tombent directement sur Cunégonde et la vielle. La promise de Candide a horriblement enlaidi. Mais Candide, pour être fidèle à sa promesse, lui propose de l’épouser. Son frère, le baron, s’y oppose à nouveau, refusant à tout prix qu’elle s’unisse à un roturier. Mais Candide lui rappelle tout ce qu’il lui doit et persiste dans son intention.
Résumé du chapitre 30
Candide épouse Cunégonde à contre cœur. Les autres et lui complotent pour faire renvoyer son frère aux galères. Le projet est exécuté. Des juifs soutirent à Candide l’argent qui lui reste. Les choses se passent moins bien que prévu dans la métairie dont Candide a fait l’acquisition, chacun devenant plus laid et aigri, accablé par le travail. La vieille n’en peut plus, et se demande s’il n’est pas pire de rester ici à ne rien faire que d’endurer toutes les épreuves qu’ils ont vécues. Même Pangloss avoue qu’il ne croit pas aux théories optimistes qu’il s’obstine à soutenir.
Paquette et le frère Giroflée débarquent, malheureux et misérables. Ils ont dépensé tous l’argent que Candide leur a donné. Martin avait donc raison.
Candide va consulter un derviche (un religieux musulman) réputé pour sa sagesse mais qui se moque de ses questions sur la présence du mal dans le monde et lui ferme la porte au nez.
Candide rencontre alors un bon vieillard Turc qui cultive son petit jardin avec ses enfants, vend ses fruits à Constantinople, et s’efforce de se mêler le moins possible du monde.
Pangloss oppose à Candide que tous les rois sont morts tragiquement. « Il faut cultiver son jardin », répond Candide. C’est la leçon du conte. Cunégonde, la vielle et tous les autres se mettent alors à exercer leur talent et ainsi, la vie devient supportable. Pangloss continue de raisonner sur l’enchaînement des causes et des effets. Et Candide, une dernière fois, lui rétorque : « Cela est bien dit (...) mais il faut cultiver notre jardin. »
Date de dernière mise à jour : 21/03/2020
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