Candide (Voltaire) - Résumé chapitre par chapitre

CHAPITRE I

Candide était un jeune homme de  Westphalie. Il vécut son enfance et sa jeunesse au château du baron Thunder-ten-tronckh. Celui-ci avait mis au point une philosophie : vivre dans le meilleur des mondes. Son château hébergeait la baronne Cunégonde -la fille du baron-, son fils et Pangloss, l'homme savant. Candide était épris de Cunégonde. Un jour, celle-ci espionna Pangloss qui faisait la cour à une femme de chambre (Paquette). Émue et excitée, elle voulut mettre cela en pratique avec Candide. Mais le baron les prit en flagrant délit et expulsa Candide du château.

CHAPITRE II

Lorsqu'il fut sorti du château, il erra jusqu'à Valdberghoff-trarbk-dikdorff. Il fut abordé par deux hommes qui convinrent de son aptitude à devenir le héros de leur patrie : la Bulgarie. Ils lui firent faire des entraînements, qu'il maîtrisa peu à peu. Lorsqu'il décida d'aller se promener, il fut arrêté par quatre hommes qui lui infligèrent une peine : être frappé d'un coup de baguette par chaque soldat de l'armée. Le roi des Bulgares le gracia au moment où il n'en pouvait plus et demandait la mort. Il se fit soigner, et quand il put remarcher, le roi des Bulgares se mit en guerre contre le roi des Abares.

 

CHAPITRE III

Lors de cette bataille, qui fut une véritable boucherie, Candide se cacha. Lorsque le combat se calma, il partit du champ de bataille. Il croisa deux villages pillés, brûlés et anéantis par chacune des deux parties (Bulgare et Abare). Il rejoignit la Hollande, mais il n'avait plus de provisions. Il demanda alors aux villageois de lui donner du pain. Mais ceux-ci le houspillèrent de faire l'aumône. Un villageois (Jacques) qui ne faisait pas note des propos de Candide sur la religion le recueillit chez lui. Candide le remercia de son hospitalité et alla se promener le lendemain matin. Il croisa un homme en bien mauvais état.

 

CHAPITRE IV

Cet homme vérolé était en réalité Pangloss, le précepteur de philosophie adoré de Candide. Il lui expliqua que Paquette lui avait transmis la maladie et qu'il ne pouvait se faire soigner, car il n'avait pas d'argent. Il ajouta que les Bulgares avaient mis la seigneurie du baron à sac et que ce dernier, la baronne, Cunégonde et son frère avaient été tués. Candide convainquit Jacques d'héberger Pangloss et de payer ses frais médicaux. Deux mois après (à son service), ils l'accompagnèrent à Lisbonne en bateau. Mais durant la traversée, le temps se gâta.

CHAPITRE V

Leur embarcation fut prise dans une tempête. Par le tumulte des flots et le peu d'aide d'un matelot, Jacques tomba du bateau et se noya. Bientôt le vaisseau fut détruit et Pangloss et Candide regagnèrent la berge. Lisbonne fut, à leur arrivée, prise d'un important tremblement de terre, la ville fut partiellement détruite. Le lendemain Pangloss et Candide tentèrent de tirer les survivants des décombres. Lors d'un repas avec eux, Pangloss tenta de philosopher autour de cette catastrophe. Mais un homme, proche de la religion, n'était pas d'accord avec lui.

 

CHAPITRE VI

Après le tremblement de terre, les savants de Lisbonne se mirent dans l'idée de brûler quelques hérétiques pour conjurer le sort. Deux Portugais, un Biscayen, ainsi que Pangloss et Candide (suite à la discussion

Chap. V) furent amenés sur la place de ce sacrifice. Pangloss fut pendu et Candide fut roué de coups. Cependant, un autre tremblement de terre fit surface. Candide, ayant purgé sa peine, se remémorait ses amis qui avaient péri (Pangloss et Jacques), quand une vieille dame lui demanda de la suivre.

CHAPITRE VII

Cette femme âgée mena Candide dans une maison et s'occupa de le nourrir et de le soigner durant plusieurs jours. Elle ne répondait pas à Candide quand il voulait connaître son identité. Puis un jour elle le fit sortir de la maison pour l'amener dans une autre. Elle le fit s'installer dans une superbe pièce et ramena une femme voilée. Lorsqu'il la dévoila, il découvrit Cunégonde. Elle s'était remise de ses blessures et voulait savoir ce qui était arrivé à Candide depuis son départ. Il lui raconta son périple.

 

CHAPITRE VIII

Cunégonde raconta, elle aussi son histoire depuis leur séparation. Elle évoqua l'invasion des Bulgares en son château, son viol et sa blessure au ventre par un des soldats. Mais elle fut soignée par un autre soldat bulgare à qui elle plut. Peu de temps après, cet homme, lassé, la vendit à un Juif nommé Don Issachar. Cependant, il conclut un marché avec le grand Inquisiteur (homme de la religion chrétienne) : ils se partagèrent Cunégonde. Elle se trouvait aux premières loges lors de l'autodafé (Chap.VI) et reconnut Pangloss et Candide. C'est ainsi qu'elle le fit recueillir par la vieille dame. Pendant cette discussion, Don Issachar arriva pour profiter des plaisirs que devait lui donner Cunégonde.

CHAPITRE IX

Don Issachar s'indigna de devoir partager sa femme avec un troisième homme. Il se jeta sur Candide avec son arme, mais ce dernier le tua d'un coup d'épée. Tandis que Cunégonde et Candide s'inquiétaient de leur devenir, le grand Inquisiteur entra. Il fut surpris et fâché de voir Candide ici : proche de Cunégonde et avec un homme à terre. Candide réfléchit rapidement et choisit de tuer le grand Inquisiteur pour se sauver. La vieille dame conseilla aux amants de prendre les chevaux de l'écurie et de fuir vers Cadix. Lorsqu'ils furent, tous les trois, déjà loin (dans un cabaret à Avacéna), on découvrit les corps des deux hommes.

 

CHAPITRE X

Dans une auberge où ils avaient fait escale, on avait volé tous les biens de Cunégonde. Pour se faire de l'argent, ils vendirent un de leurs chevaux. Arrivés à Cadix, Candide se présenta pour devenir capitaine et embarquer sur un bateau pour le Paraguay. Il réussit l'épreuve et emmena avec lui Cunégonde, la vieille dame, deux valets et deux chevaux. Durant leur trajet sur les flots, Candide et Cunégonde discutaient de la notion « du meilleur des mondes ». La vieille dame leur fit comprendre qu'ils n'étaient pas à plaindre, vis-à-vis de son histoire. Elle la raconta.

 

CHAPITRE XI

La vieille dame était la fille du pape Urbain X et de la princesse de Palestrine. Elle grandit dans un confort superbe et devait se marier avec le prince Massa-Carrara. Sa beauté était véritablement resplendissante. Mais peu de temps avant leur mariage, le prince eut un rendez-vous avec une ancienne maîtresse et celle-ci mourut. La princesse de Palestrine décida d'emmener sa fille prendre l'air vers ses terres de

Gaïète. Cependant, sur leur chemin, elles se firent attaquer par des corsaires qui les pillèrent et les dénudèrent. Les corsaires apportèrent leur butin au Maroc. À leur arrivée, ils furent attaqués par leurs ennemis qui voulaient voler leurs femmes. Leur combat fut sanglant, les femmes, dont la mère de la vieille dame, furent écartelées. Quand le combat prit fin, tout le monde fut mort, sauf la vieille dame. En réunissant ses forces, elle parvint à s'extirper des cadavres et à rejoindre le bord d'un ruisseau. Elle s'évanouit puis fut réveillée par un homme.

CHAPITRE XII

Cet homme, eunuque et ancien chanteur pour la princesse de Palestrine, emmena la jeune fille dans une maison pour la soigner et la nourrir. Il découvrit qu'il l'avait gardée lorsqu'elle était petite. Il lui promit de la ramener en Italie, mais finalement il se ravisa et la vendit à un sérail d'Alger. Là-bas elle contracta la peste, mais une fois guérie elle fut vendue de ville en ville jusqu'à Constantinople. À Azof, son sérail fut assiégé par les Russes. Ses maîtres ne voulurent pas abdiquer et leurs attaquants les privèrent de nourriture. Ils se mirent à manger une partie des femmes : une de leurs fesses. Mais les Russes réussirent à entrer et tuèrent les maîtres (les janissaires). Soignées par un docteur français, les femmes furent envoyées à Moscou. Puis de ville en ville, de service en service, la vieille dame rejoignit le service de Don Issachar où elle rencontra Cunégonde. Elle précisa à la fin de son histoire qu'elle leur en avait fait part pour leur montrer qu'il y a toujours quelqu'un de plus malheureux que soi.

CHAPITRE XIII

Cunégonde et Candide demandèrent à chaque personne à bord de raconter son histoire. Ils arrivèrent bientôt à Buenos-Ayres. Ils rencontrèrent le gouverneur Don Fernando d'Ibaraa, y Figueroa, y Mascarenes, y Lampourdos, y Souza qu'ils prièrent de les marier. Celui-ci envoya Candide plus loin, avoua ses sentiments à Cunégonde et lui demanda de l'épouser. La vieille dame lui conseilla d'accepter pour lui prendre son argent. Mais à cet instant, la police espagnole débarqua : selon les bijoux volés, on reconnut Candide et Cunégonde, comme les meurtriers du grand Inquisiteur et de Don Issachar. Cunégonde resta pour se marier avec le gouverneur et la vieille dame avertit Candide de sa perte. Il tenta de fuir.

CHAPITRE XIV

Cacambo, le valet de Candide, l'emmena dans le repère de jésuites (ennemis du gouverneur) qu'il connut petit : Los Padres. Là-bas, grâce à son origine allemande, il put s'entretenir avec le commandant. Mais très vite Candide le reconnut : c'était le frère de Cunégonde qui était présumé mort. Il lui expliqua que sa sœur était vivante et qu'elle se trouvait à Buenos-Ayres.

 

CHAPITRE XV

Le frère de Cunégonde commença à raconter ce qui lui était arrivé. Après l'attaque des Bulgares, il fut sauvé par un prêtre, puis monta de rang en rang dans la hiérarchie ecclésiastique. Il était désormais colonel et prêtre jésuite. Lorsqu'il redemanda à Candide où était sa sœur, ce dernier lui fit part de son désir de mariage avec elle. Le jésuite se moqua de lui et le frappa. Candide, mécontent de son attitude, le tua d'un coup d'épée. Cacambo habilla Candide avec les habits du prêtre et le fit monter à cheval. Ils s'enfuirent en feignant d'être Jésuites, pour ne pas être arrêtés.

 

CHAPITRE XVI

Dans leur fuite, tandis qu'ils s'étaient arrêtés pour manger, ils rencontrèrent deux femmes qui se faisaient poursuivre par deux singes. Candide, croyant bien faire, tua les deux singes pour sauver les filles. Mais ce n'était pas une bonne idée et dans la nuit, ils furent capturés par la tribu des Oreillons (à laquelle appartenaient les filles). Ils voulaient les manger car Candide avait un habit de jésuite. Cacambo, connaissant leur langage, leur apprit que Candide avait tué un jésuite et qu'il était de leur côté. Il fit envoyer des hommes à Los Padres pour confirmer ses propos et permettre leur libération. Les faits avérés, ils offrirent bonne hospitalité à Candide et Cacambo.

 

CHAPITRE XVII

Ayant remercié les Oreillons de leur hospitalité, ils se décidèrent à partir. Mais ils ne savaient pas vers quelle ville aller : ils ne pouvaient ni rentrer en Westphalie, ni au Portugal, et ne voulaient pas partir de la région où vivait Cunégonde. Ils se décidèrent à rejoindre Cayenne. Leur route fut longue et semée d'embûches. Quand ils atteignirent enfin un village, celui-ci était surprenant. En effet, les routes étaient faites d'or et de pierres précieuses. Ils en ramassèrent et rejoignirent un palais. Ils furent invités à table avec d'autres personnes du village. Quand ils eurent bien mangé, ils voulurent payer leurs hôtes avec l'or qu'ils avaient ramassé. Mais les convives éclatèrent de rire et leur expliquèrent que ce n'était pas la monnaie de leur village et que de toute manière, les restaurants locaux étaient subventionnés par leur gouvernement. Ils conclurent que ce pays était le meilleur des mondes, un Eldorado.

CHAPITRE XVIII

Après ce dîner, on les amena auprès d'un vieillard savant. Il leur apprit que ce village, caché et inaccessible était une ancienne tribu Inca. Les Espagnols l'appelèrent Eldorado. Candide, à travers les traductions de Cacambo, interrogea le vieillard sur leurs pratiques religieuses. Il comprit qu'elles étaient bien différentes de celles de l'Europe. Puis le vieillard les envoya au palais du roi. Là-bas ils furent très bien accueillis. Le roi leur fit visiter la ville, qui à la surprise de Candide, ne nécessitait ni prison, ni cour de justice. Après un mois passé aux côtés du roi, à vivre dans un pays merveilleux, ils se décidèrent à le quitter pour libérer Cunégonde. Ils demandèrent alors au roi de leur donner un moyen de partir du pays. Le roi leur fit construire une machine pour sortir et prendre avec eux tout l'or qu'ils voulaient. Ainsi, ils possédaient de quoi libérer Cunégonde et payer le gouverneur de Buenos-Ayres.

 

CHAPITRE XIX

Durant leur voyage, ils perdirent un à un les moutons qui les avaient fait sortir de l'Eldorado, (et qui transportaient l'or et les pierres), mais leur richesse était encore grande. Ils abordèrent alors le Surinam. Ils rencontrèrent un esclave noir qui n'avait plus qu'une jambe et un bras. Il leur expliqua que son handicap provenait de la traite des esclaves dans les plantations de canne à sucre. Et ceci malgré le fait que ses parents aient pensé que le vendre était un honneur pour lui. Candide se rendit compte que ce monde perdait son optimisme. Ils se dirigèrent vers le port où ils trouvèrent un marchand pour les emmener à Buenos-Ayres. Mais celui-ci leur expliqua qu'il ne pouvait récupérer Cunégonde, car elle était la préférée du gouverneur. Candide envoya Cacambo la chercher avec une partie de leurs richesses. Il partit les attendre à Venise. Ils se séparèrent, émus. Candide resta à Surinam afin d'attendre qu'un marchand l'emmène à Venise. Il en trouva un, qui comprit rapidement qu'il était très riche. Il lui vola sa cargaison. Dépité par tant de malhonnêteté, Candide alla plaider sa cause auprès d'un juge qui l'écouta tout en lui demandant de l'argent. Cela finit par le mettre dans une tristesse sans fin. Il embarqua sur un bateau français en ayant pris avec lui un homme honnête et aussi triste que lui. Il partit avec l'homme qu'il choisit parmi tant d'autres (un savant) pour Bordeaux.

 

CHAPITRE XX

Cet homme se nommait Martin et avait vécu autant de choses horribles que Candide. Mais il était différent de lui : il n'espérait plus rien de la vie ; alors que Candide espérait revoir Cunégonde. Ils discutèrent durant le voyage sur la condition humaine. Martin se disait manichéen et décrivait le monde comme allant à sa perte en raison du comportement des hommes. Ils furent interrompus par un combat entre deux autres vaisseaux, dont celui qui avait volé Candide. Celui-ci coula et Candide put récupérer un de ses moutons. Il en conclut que pour une fois, celui qui avait eu un mauvais comportement était puni. Les retrouvailles avec l'un de ses moutons lui donnèrent du courage pour retrouver Cunégonde.

 

CHAPITRE XXI

Ils se rapprochaient de la France. Candide demanda à Martin s'il était déjà allé dans ce pays. Martin lui répondit qu'il avait vécu là-bas mais qu'il n'avait pas vraiment apprécié l'accueil des Français. Candide lui proposa de l'emmener à Venise avec lui. Celui-ci accepta et ils se remirent à discuter de la condition humaine. Ils arrivèrent à Bordeaux.

 

CHAPITRE XXII

Arrivé à Bordeaux, Candide eut tout de même envie de connaître Paris. Là-bas, des personnes mal intentionnées, qui s'étaient rendu compte de sa richesse, le suivaient partout. Candide tomba malade, mais fut guéri grâce à son ami Martin qui l'éloigna des mauvaises personnes. Un abbé qui s'était rapproché de Candide leur fit découvrir la Comédie-Française. Martin en fit la critique tandis que l'abbé leur racontait les principes qui régissent la vie des comédiens. Puis, l'abbé les emmena chez la marquise de Parolignac. Ils jouèrent aux cartes et dînèrent. Avec les autres personnes, ils firent la critique de différents ouvrages de littérature. Candide discuta ensuite avec un homme qui lui faisait penser à Pangloss. La fin de la soirée approchant, la marquise l'emmena dans une pièce à part et le séduisit. Mais Candide renonça à ses avances, tout en lui léguant quelques objets de sa fortune. Il raconta ensuite à l'abbé son amour pour Cunégonde. L'abbé s'en servit pour le prendre au piège. Il lui fit croire que Cunégonde était à Paris et prévint la police du caractère suspect des deux étrangers. La police vint les arrêter. Candide paya son geôlier qui le libéra et l'envoya à Dieppe chez son frère. Arrivés là-bas, ils prirent un bateau qui les mena vers l'Angleterre.

 

CHAPITRE XXIII

Sur leur bateau, Martin expliqua à Candide comment était l'Angleterre. Arrivés à Portsmouth, Martin et Candide furent spectateurs de l'exécution d'un amiral, coupable de n'avoir pas tué d'amiral français. Outré par tant de violence, Candide paya le commandant du bateau pour qu'il les emmène rapidement à Venise. Ils rejoignirent Venise en passant par les côtes françaises et Lisbonne.

 

CHAPITRE XXIV

À Venise, Candide fit chercher Cunégonde, en vain. Martin évoqua, avec son pessimisme naturel qu'il ne la reverrait jamais. Il ne pensait pas que Cacambo s'embêterait à la ramener. Ils discutèrent sur le nombre peu élevé d'individus heureux sur Terre. À cet instant, Martin paria avec lui que même le couple qu'ils observaient n'était pas si heureux qu'il semblait. La jeune femme était en réalité Paquette. Elle raconta à Candide ce qu'elle avait vécu après son départ. Elle contracta la vérole, se fit soigner, devint la maîtresse de son médecin, fut emprisonnée, et devint prostituée à Venise. Candide reconnut qu'elle paraissait heureuse mais ne l'était pas. Il en fut de même pour le « 

théatin » (abbé, le frère Giroflée) qui regrettait d'être abbé. Martin gagna son pari malgré le fait que Candide pensait qu'en leur donnant de l'argent ils seraient plus heureux. Ce dernier était content de constater qu'au fur et à mesure de son périple, il retrouvait des personnes qu'il croyait disparues à jamais. Ils voulurent rencontrer un homme qui n'avait jamais été malheureux : le sénateur Pococuranté.

 

XXV - CHAPITRE XXV

Ils furent accueillis chez le sénateur Pococuranté. Cet homme commença par expliquer qu'il s'était lassé de deux jolies filles qui s'occupaient de lui, puis il montra son dédain pour les œuvres de Raphaël, pour la musique et l'opéra. En entrant dans la bibliothèque, il fit part à Candide de son dégoût pour certains auteurs classiques de référence tels qu'Homère, Virgile et Cicéron. Il observa ensuite la pauvreté des pièces de théâtre, l'emmêlement des savoirs scientifiques dans les encyclopédies et le mauvais goût de la mise en forme de son jardin. Lorsqu'ils le quittèrent, Candide nota qu'il devait être bien heureux de pouvoir avoir tant de connaissances pour critiquer les choses. Martin n'était pas d'accord, et lui expliqua qu'en critiquant tout, il n'avait plus de plaisir. Candide termina sur le fait que seule l'espérance de revoir Cunégonde le rendait le plus heureux des hommes.

 

CHAPITRE XXVI

Candide, lors d'un de leurs repas du soir avec quelques étrangers, retrouva Cacambo. Il lui apprit qu'il était devenu esclave et que Cunégonde était à Constantinople. Tous les autres convives étaient des rois qui avaient perdu leur place suite à différentes guerres. Chacun à leur tour, les esclaves de ces rois, vinrent les informer d'un départ imminent. En effet, ils risquaient d'être emprisonnés dans la nuit. Ils partirent au port.

 

CHAPITRE XXVII

Martin et Candide, avec l'aide de Cacambo, montèrent sur un bateau en partance pour Constantinople. Ils discutèrent de l'improbabilité du souper qu'ils avaient fait : six rois détrônés mangeant ensemble. Cacambo raconta alors que Cunégonde était elle aussi esclave, car ils s'étaient fait piller les moutons porteurs des diamants par un voleur. Il ajouta qu'elle était devenue très laide. Candide acheta la liberté de Cacambo et ils prirent un bateau pour Propontide (où se trouvait Cunégonde). Candide reconnut parmi les rameurs son ami Pangloss et le baron Thunder-ten-tronckh (frère de Cunégonde). Il acheta leur liberté. Et se dirigèrent tous vers un autre vaisseau, afin de libérer Cunégonde.

 

CHAPITRE XXVIII

Candide s'excusa auprès du baron d'avoir tenté de le tuer. Celui-ci expliqua qu'il s'était fait soigner, puis s'était fait emprisonner à Buenos-Ayres. Par la suite il se fit rapatrier à Constantinople, mais après s'être baigné avec un musulman, il fut jugé coupable et contraint de ramer dans les bateaux. Pangloss raconta, lui, qu'il avait été « mal pendu » et que son corps avait été racheté par un médecin qui le soigna. Il fut ensuite valet d'un chevalier, puis fut emmené à Constantinople. Dans cette ville, il fut condamné à ramer pour être rentré dans une mosquée alors qu'il était chrétien. Pangloss assura à Candide, que dans tous ces malheurs, il pensait encore que ce monde était bien : il conservait sa philosophie.

 

CHAPITRE XXIX

La troupe retrouva Cunégonde et la vieille dame. Candide les racheta et fut un peu surpris de l'enlaidissement de Cunégonde. Il renouvela ses vœux de mariage auprès de Cunégonde et de son frère. Mais à nouveau, le baron s'opposa à ce mariage. Candide voulut le tuer à nouveau.

 

XXX - CHAPITRE XXX

Cacambo conseilla à Candide d'envoyer le baron ramer, pour s'en débarrasser. Ils vécurent tranquillement dans une maison avec la vieille dame, Pangloss, Martin et Cacambo (Candide marié à Cunégonde). Mais peu à peu l'ambiance se détériora, Candide fut ruiné, Cunégonde devint aigrie et tout le monde s'embêtait dans la maison. À ceci s'ajouta l'arrivée de Paquette et du frère Giroflée, ruinés eux aussi. Après s'être entretenus brièvement avec un derviche, Candide, Pangloss et Martin rencontrèrent un Turc. Celui-ci les fit entrer chez lui et leur montra que son bonheur et sa fortune étaient le fruit du travail de ses terres. Candide et Pangloss discutèrent de ces propos et en conclurent que le bonheur reviendrait avec le travail. Ainsi, chaque habitant de la maison s'affaira à mettre en pratique ses dons et rapidement la vie fut plus confortable.

 

Date de dernière mise à jour : 21/03/2020

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